₪ Temporalité : l'action se déroule à partir du 12 octobre 2021
Une explosion dans le Sud de Londres a ravagé une partie de la zone : à cause de l'accident d'une centrale electrique, c'est ce qu'on dit.
Une poignée de la population qui connait l'existence de la magie, pense détenir la véritable version de ce méfait. Et si la vérité était encore ailleurs ?
Londres semble continuer son rythme de vie inlassable, sans se douter de ses pertes de mémoire.
Sujet: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Jeu 24 Oct - 15:21
Ettington park Hotel, Stratford, 31 Octobre
Il pleuvait des cordes. Et plutôt celles qui servent à attacher une vache que celles d'un arc. Le ciel s'était abaissé au point de vouloir toucher la terre. Peut-être dans une tentative romanesque de baiser... qui sait. Toujours était-il que le sol touchait le ciel et bouchait la vue à plus d'un mètre. Quand les nuages se dissiperaient enfin il était fort à parier que la brume prendrait le relai. Le paysage serait donc absent jusqu'au petit matin. Appuyé au carreau de la fenêtre de sa chambre du deuxième étage Milàn contemplait la non-vue. La fraicheur du carreau sur son front n'était pas désagréable et offrait une idée de la température extérieure. L'automne ne décevait personne, avec son lot de temps maussades à souhait. De l'autre côté de la vitre, l'eau ruisselait, ne laissant entrevoir du parc du manoir qu'une épaisse masse noire. On devinait vaguement la silhouette tortueuse des arbres qui bordaient le manoir, dans une illustration fantomatique des lieux.
Il avait reçu un message quelques jours plus tôt. Il avait reconnu l'écriture, et bien que déplorant la prise de risque, avait accepté les conditions données. Le rendez-vous était fixé à 21h dans la salle de réception du manoir qui faisait désormais office d'Hôtel. On n'était jamais mieux caché qu'au sein d'une foule parait-il... Il avait suivi les instructions et pris une chambre, comme on lui avait recommandé. L'entretien prendrait probablement du temps et vu le temps, il n'était pas mécontent de ne pas avoir à reprendre la moto. Il avait commencé par s'allonger un moment sur le lit confortable de sa chambre, profitant de quelques instants de calme dans une semaine qui avait comportée bien trop peu de nuits. L'heure approchant, il avait fini par se lever et se trouvait désormais à se poser bien trop de questions. Se moquant délibérément des nombreux avertissements quant à l'interdiction de fumer dans les chambres, il alluma une dernière cigarette qu'il prit le temps de griller jusqu'à la moelle avant de quitter sa chambre. - Monsieur ? Je vous conseille de laisser la lampe de chevet allumée si vous sortez. Avisa une femme de chambre au costume impeccable qui portait un badge au nom de Mary. - Pourquoi donc? - C'est ce qu'on fait tous... murmura-t-elle avant d'entrer dans la chambre d'en face. - Je devrais retrouver le chemin jusqu'à mon lit... Ironisa le théologien en poursuivant sa route.
Le couloir était d'une longueur semblable à une piste d'athlétisme, si bien qu'un enfant portant des vêtements de vampire en avait fait son stade de patin à roulettes.
- Dégagez le passage !! Hurla-t-il manquant de percuter le médecin.
Ce dernier s'écarta au dernier moment en levant au ciel. Les enfants n'étaient décidément pas sa tasse de thé. A fortiori quand ils étaient vivants, bruyants et laissés sans surveillance. Parvenus aux escaliers, il avisa un panneau lui indiquant qu'il était souhaitable de prendre l'ascenseur, les marches étant actuellement en réfection. Il se tourna donc naturellement vers le mécanisme d'un autre âge au sein duquel on se serait presque attendu à croiser un groom vêtu du traditionnel costume à boutons dorés. A la place, une autre femme de chambre – Diable qu'elles étaient nombreuses à l'étage.
- Je vous en prie. Fit-elle en s'écartant aimablement.
Milàn la rejoint dans l'espace étriqué et s'appuya contre la rambarde dorée de la cage à oiseau qui menait au rez-de-chaussée. Sally – quelle originalité – le détailla de la tête aux pieds avant de lui adresser un sourire timide.
- C'est très réussi. Glissa-t-elle en rougissant un peu. Discret, mais très efficace. Et puis vous avez drôlement travaillée l'expression... Souffla-t-elle.
Surpris, l'homme détourna le regard en levant les yeux au ciel. Ils devaient avoir un quota d'employés sous contrat psychiatrique à employer dans cet établissement.
- Il vous manque la pelle néanmoins. Mais je suis certaine que si vous demandez à Ernest, il vous en prêtera une... Tenta-t-elle à nouveau. Ernest, c'est notre jardinier. Précisa-t-elle sur le ton de la confidence.
N'y tenant plus, Milàn soupira bruyamment avant de lui planter un regard glacé.
- Mais enfin de quoi parlez-vous ?
Sa bouche délicate s'ouvrit en cœur tandis qu'elle soufflait encore plus doucement :
- Ben de ... votre costume de croque mort. C'est bien un croque mort n'est-ce pas ?
Écartant les bras en signe d'incompréhension, Milàn secoua la tête à plusieurs reprises, mais déjà elle enchaînait.
- C'est Halloween ce soir... alors j'ai cru que... je suis tellement dés... - Ah... je comprends mieux le coup de la lumière. Vous êtes très traditions ici j'imagine... La coupa-t-il sèchement. - La lumière ? Questionna-t-elle ravie de changer de sujet. - Oui, votre collègue Mary m'a demandé de la laisser allumée.
Dans un petit tintement délicieux, l'ascenseur parvint enfin à destination, libérant la pauvre fille qui se précipita devant les portes. - Mary ? Nous n'avons pas de Mary ici monsieur. Veuillez m’excuser je vous prie.
Lui emboitant le pas en la traitant intérieurement de folle, Milàn déboula dans un couloir entièrement éclairé à la bougie. L'électricité avait peut-être quelques difficultés avec l'orage.
- Ou alors c'est à force de laisser toutes ces foutues lumières allumées... Bougonna l'effaceur.
Il croisa son reflet dans l'un des nombreux miroirs ornant le couloir. Il était certes vêtu de noir, comme bien souvent, mais ne voyait pas en quoi il ressemblait à un croque mort. Redressant un peu le col de sa chemise sombre, tirant sur les manches, il s'observa un instant.
- Souris un peu ! Lui chuchota la voix enjouée de Jayce à l'intérieur de sa tête. - Toi, tais-toi...
La salle de réception semblait se situer au fond. Guidé par la rumeur des conversations et le tintement des couverts, il traversa le couloir, jaugeant une haute fréquentation aux bruits qui en émanaient. La porte à double battants lui barrait la vue, l'empêchant de confirmer son pressentiment quant à une foule potentielle. Son seuil de tolérance au monde était relativement limité depuis quelques mois. Placardé sur le vieux bois patiné des portes, un écriteau mettait en garde les désireux d'aller plus loin. «Tout voyageur poursuit un fantôme qui perpétuellement lui échappe. Jusqu'à cette nuit. Si vous poussez ces portes, soyez certains de vouloir le rencontrer. »
« Oh putain...»
On nageait en plein délire traditionnel, c'était certain. Dans un dernier haussement d'épaules désabusé, il prit une grande inspiration et franchit les portes.
Ici aussi, les bougies avaient été privilégiées en guise d'éclairage. Il fallait croire que le décorateur s'était particulièrement investi dans la réalisation de l'événement. Des projections étoilées créaient un faux ciel déchiré de temps à autres par des éclairs comme si on avait ouvert le toit sur le temps cataclysmique de l’instant. Les murs de pierre recouverts de décorations diverses allant de la toile d’araignées au squelette, en passant par de vieilles pendules aux sons étranges conféraient au lieu des allures de vieux manoirs anglais peu fréquentable. Les serveurs avaient soigneusement été vêtus de costumes plus effrayants les uns que les autres, tandis que le menu offrait des plats à l’aspect peu engageant ...
Milán, peu adepte des soirées déguisées grimaça en parcourant la salle des yeux. Planté à l’entrée à la recherche de son contact, il dévisageait les nombreux clients, parés de leurs costumes les plus effrayants.
⁃ Un peu de sang frais, monseigneur ? Lui proposa un serveur vampire en lui brandissant sous le nez des flûtes à champagnes remplies d’un liquide sombre et brillant. ⁃ Ça ira. Lâcha le théologien en effaçant l’autre d’un regard.
Il fit deux pas de plus pour se débarrasser de l'homme, toujours à la recherche de celle qui avait rédigé la note. Les clients de l'hôtel semblaient tous avoir rivalisé d'imagination pour peaufiner les détails de leurs costumes plus réels que nature. Sur une estrade, un groupe de musiciens battait une cadence aux mélodies dérangeantes et grinçantes qui ne semblaient agacer nul autre que le théologien. Dans son dos, les battants de la porte grincèrent...
HJ: J’ai complètement craqué. La faute au potage potiron châtaigne. Un peu d’ambiance Halloweenesque. Qu’on en fasse un sujet d’horreur ou un sujet de n’importe quoi, l’essentiel c’est de se faire plaisir et de remettre en selle ceux qui n’auront que quelques mots à dire... Je propose qu’on ne fixe pas de ligne de conduite, un peu comme un cadavre exquis où chacun pose sa petite pierre pour un édifice effrayemment branlant.
Orson Curt
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Jeu 24 Oct - 21:19
A la croisée des mondes chemins
Le taxi s'arrêta au pied du manoir et, de la porte arrière, s’extirpa un homme à la chevelure d'un blond épuisé. Face à cet hôtel qui affichait fièrement autant d'étoiles, l'allure du présumé client était bien inadaptée, voir même insultante... Une chemise beige tâchée de sang et un jean presque aussi délavé que troué, voilà la tenue que l'homme portait. Mais, au delà de ces guenilles, c'était l'état de son visage qui pouvait offusquer bien davantage, en effet, à plusieurs endroits sa peau portait les traces de vieilles cloques percés qui laissaient à nue la chaire rougie...
De cette allure moribonde, une seule chose semblait rattacher l'homme aux monde des vivants : la bleuté de son regard. Oui, elle était si vive, que lorsqu'elle caressa, d'une œillade appréciatrice, la silhouette imposante de la bâtisse, on s'attendait presque à voir la pierre rougir.
Dans un geste frileux, l'homme se frotta les mains, puis se pencha vers l'habitacle pour aider une deuxième personne à s'extraire du véhicule.
Il s'agissait d'une vieille dame, en robe noire et rouge, coiffée d'un chapeau pointu. On aurait pu penser cette tenue plus adaptée à la visite d'un manoir aussi renommé, si le tissu n'avait pas été enchevêtré dans autant de toiles d'araignées !
En voyant la mine renfrognée de son jeune escorte, la vieille femme, Joanne de son prénom, poussa un petit ricanement.
-Orsy, par pitié, fait au moins semblant d'être content de m'accompagner !
Sur son visage fripé, un sourire illumina ses traits que le temps n'avait pas épargnés.
-Une soirée costumée, dans un tel manoir, tu ne vivras ça qu'une fois dans ta vie ! S'agrippant au bras qu'il venait de lui tendre, elle le couva d'un regard pétillant.
-Tu as accepté d'être mon cavalier pour ce soir et je ne t'ai pas invitée pour te voir faire la tête !
En vérité, si Joanne avait invité un homme trente fois plus jeune qu'elle à l’accompagner à cette soirée d'Halloween, c'était car elle n'avait pas d'homme dans sa vie pour partager cet instant avec lui. Alors, dans cet état de solitude, elle avait proposé à Orson d'être son cavalier, pour la simple et bonne raison qu'elle savait que derrière sa mine hirsute, brillait un coeur généreux qui ne saurait pas laisser une vielle Dame, seule, un soir de fête. Et, évidemment, elle avait vu juste, car si ce genre de mondanité n'était pas le fort du Sourcier, il n'avait pas su lui dire non.
Bourgeonnant, il lui répliqua :
-Ouais, bha attends qu'on soit à l’intérieur avant de crier victoire. Pas'que Si y'a des tables avec plus de deux couteaux, j'te jure que j'me casse !
Sa "menace", fit naître un rire cristallin chez Joanne alors qu'elle lui tapota gentillement le bras.
-Ne dit pas de sottise ! C'est une soirée d'halloween, par un diner mondain. Tu es déguisé en... Quoi déjà ?
-Zombi.
-Zombi, c'est ça, et moi en sorcière, et regarde là bas, je crois que c'est un ... Poulpe ? Alors tu penses vraiment qu'on s'offusquera de tes manières ? Le questionna-t-elle alors qu'ils suivaient la foule qui entrait dans le manoir au compte gouttes.
L'attente ne fut pas si longue et bientôt ils pénétrèrent dans la somptueuse salle de réception. A l'entrée, Joanne remarqua l'écriteaux, et lue d'une voix mystique que seule les vieilles voyantes comme elle peuvent prendre : "Tout voyageur poursuit un fantôme qui perpétuellement lui échappe. Jusqu'à cette nuit. Si vous poussez ces portes, soyez certains de vouloir le rencontrer."
Le hasard sûrement, mais alors qu'il entendait prononcer ces paroles, Orson sentit une frisson glaciale lui caresser la nuque...
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Zira Letsvana
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Ven 25 Oct - 20:45
Tu pourrais éviter de tirer cette tête ?
...
Le panier à bonbons, le panier, vite !
Zira se reprit brusquement. Elle tendit le panier alors que des enfants passaient le couloir, et qu'ils ne daignèrent même pas la remarquer, hormis une fille qui s'arrêta face à elle pour chiper trois petites victuailles enroulées dans leur froufrou de papiers froissés et qui lui lança un regard rond.
— Tu es déguisée en quoi ? — Elle est déguisée en noface répondit aussitôt l'employée à sa place, lui offrant un sourire, les mains poliment jointes devant elle, comme l'employée qu'elle se devait d'être. Zira ne dit rien. Un no face ne parlait pas... c'est vrai, alors Zira ne parlait pas. Payée six livres de l'heure. Elle étouffait sous ce masque. Quel métier ingrat. Elle ne se souvenait même plus depuis quand elle travaillait là, d'ailleurs. On lui avait expliqué qu'elle était contrôleuse, avant. Qu'elle avait cédé à quelques mauvaises pulsions, avant. Et qu'elle devait payer sa dette ainsi, maintenant. Ne jamais en parler, aussi, jamais, c'était vrai, de toute manière un no face ne parlait pas... L'employée la laissa, parce qu'elle avait visiblement aperçu Ernest - ce bougre d'idiot- qui était encore entré par la porte du personnel sans avoir essuyé ses bottes crottées. Toute seule, son panier de bonbons tendu, Zira resta immobile à attendre. Au loin, un pan du hall d'entrée était visible. Toute sorte d'individus en costume. Après vingt minutes à attendre là, elle rabaissa son panier et se rapprocha du hall. Elle y passa totalement inaperçue dans sa longue cape noire qui lui donnait l'air d'un tronc à la tête blanche, ou d'un cône signalétique sans couleur, ou d'un "i" sans "h", ce qui n'avait rien de drôle.
Aussitôt atteinte la porte principale de la grande salle que Ludvig, le serveur numéro 3 - elle les comptait ainsi par ordre de préférence- lui tendit un grand plateau alourdi par des verres de champagne.
— Tiens, tu t'en occupes ? — ... — Super, merci, t'es top !
Il lui arracha le panier de bonbons, lui donna à tenir la plateau à la place, avant de lui ouvrir les portes.
— Ne les regarde pas dans les yeux, enfin, on sait jamais... tu vois ce que je veux dire ? — .... — Super, t'es top ! A tout à l'heure !
Liv Oakwood
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Ven 25 Oct - 21:11
Une lueur blanche, triste, clignotait à travers les arbres du parc, se balançant, faisant se mouvoir les ombres dans cette atmosphère grise et morne. Une parodie de vie parmi les pierres tombales, brièvement éclairées, révélant tantôt une main décharnée sortant de terre, tantôt une tête. Au passage de la lanterne seules les feuilles mortes reprenaient un peu de couleurs, aussitôt éteintes lorsque la lumière s’éloignait. Elle quitta alors la pelouse pour se diriger vers le sentier, cheminant entre les troncs, lorsque son porteur se prit les pieds dans une racine traîtresse. Il s’étala sur le sol trempé et son amie éclata de rire, pendant qu’il laissait échapper une flopée de jurons : - Putain d’saloperie de bordel de merde !! Il se redressa vite et examina rapidement son costume qui n’était finalement mouillé qu’aux genoux et aux avant-bras. - Mon dieu mes oreilles souffrent d’entendre de tels propos ! S’écria Liv d’un air faussement choqué. Est-ce ainsi que l’on parle en présence d’une dame ? - Exactement. Et puis… quelle dame ? Répliqua Tim. - Pff, ça c’était facile. - Tu permets ? Ajouta-t-il, provocateur, faisant mine de s’essuyer les mains sur la cape de la jeune femme. Elle ignora sa provocation et lui répondit innocemment : - Tu ne vas pas sécher grand-chose, elle est humide. Attends j’ai des mouchoirs quelque part. Elle fouilla les nombreuses poches bricolées de son déguisement et lui tendit un paquet, lui rappelant qu’il pourrait de toute façon se laver les mains au manoir avant d’aller dîner. Il retourna sous le parapluie qu’elle tenait et lui rendit ses mouchoirs en la remerciant. - Ce n’est pas grave je suis sûre qu’il y aura un feu de cheminée quelque part, fit-elle avec enthousiasme. Lorsque la famille de Tim avait reçu des invitations pour cette soirée au manoir d’Ettington park, le thusien avait proposé à Liv de l’accompagner, sachant que celle-ci en serait enchantée. Et elle était absolument ravie.
Ils étaient descendus à l’hôtel un peu plus tôt dans la journée, avaient pris leurs chambres et enfilé leurs déguisements, avant d’aller profiter un peu du parc malgré la pluie. Ce n’était pas trois gouttes qui allaient mettre à mal la bonne humeur de Liv et ils avaient déambulé, appréciant les décors avec le navet transformé en lanterne de Tim. Il avait choisi de se déguiser en Jack O’Lantern avec une redingote marron, un gilet plus clair et une chemise, une culotte et des bottes de cuir noir, le tout faisant trop grand, usé et négligé. Il avait complété ce costume avec la fameuse bourse de cuir qu’il avait fermée avec un chapelet, un chapeau et un navet taillé avec une ampoule LED d’urgence fixée à l’intérieur. Une bougie aurait été moins pratique à son goût. Enfin, il avait mis un peu de maquillage pour paraître plus vieux, sale et émacier son visage. Quant à Liv, elle s’était déguisée en sorcière avec des cuissardes marron foncé façon nubuck, une jupe couleur lavande, un haut noir, des mitaines et un gilet d’homme ouvert auquel elle avait rajouté toutes sortes de poches et de passants. Dans certains elle avait glissé des petits tubes à essai remplis de liquides colorés, fermés avec des bouchons. Autour du cou elle avait noué un foulard mauve, passé deux-trois colliers de fausses phalanges et autres breloques, et en dernier accessoire elle avait posé un serre-tête ornée d’un mini-chapeau de sorcière. Enfin elle avait une cape comme manteau.
Reprenant la direction de l’hôtel les deux compères aperçurent d’autres invités arriver, courant se mettre à l’abri dans la bâtisse, se protégeant avec des parapluies, certains déguisés et d’autres non. Ils se réfugièrent à leur tour sous le porche en leur compagnie et passèrent l’entrée, se mêlant à la foule joyeuse et au brouhaha de gens excités par l’atmosphère de fête qui régnait. Le jeune thusien se mit alors à observer les autres costumes et se perdit dans la contemplation d’un dégoûtant mais magnifique poulpe, choix plutôt incongru. S’apercevant de l’air distrait de Tim, la jeune femme l’interpella : - Tim ? - Jack. C’est Jack ce soir, corrigea son ami thusien, s’arrachant à sa vision. - Team Jack ? Plaisanta-t-elle. - Ahah. - Oui je sais c’est nul. Ç’a été plus fort que moi… - « Contrainte par une force à laquelle elle n’a pu résister »…récita-t-il. - Quoi ? - Non, rien. La jeune femme l’ignora et poursuivit : - Eh bien, si tous les Jack O’Lantern veulent se faire appeler Jack ce soir, ça va être d’un pratique...Je vais t’appeler et dix vont se retourner ! - Peu importe, tu ne peux pas me confondre, dit-il avec un sourire. De plus, je suis le seul avec un déguisement d’époque ! Crois-moi, tu peux te fier à l’odeur, lui répondit-il avec un petit clin d’œil. - C’est bien vrai ? Fit-elle impressionnée. L’époque, pas l’odeur, précisa-t-elle. - Bien sûr, il a deux ou trois siècles. Tu connais un peu ma famille, ils aiment conserver les vieilleries de leurs ancêtres alors je l’ai… emprunté. Je me suis dit que ce serait dans le thème du vieux conte de Jack. À vrai dire, j’ignore de quand date la légende de Jack mais… elle date au moins de quand c’était il y a longtemps. Liv pouffa de rire et ajouta : - Deux ou trois siècles… En tous cas, ça explique qu’il soit mangé par les mites. Et décoloré. Et élimé. - Oui, bon, il est un peu passé, admit-il, mais ça correspond au personnage ! Un vieil ivrogne, avare, mort et condamné à l’errance éternelle dans l’attente du jugement dernier, conclut-il d’un ton dramatique. Il est forcément dépenaillé. - C’est certain, le navet a l’air plus frais que toi ! Le taquina-t-elle.
Ils continuèrent à suivre la file des invités entrant dans la grande salle de réception, s’approchant peu à peu des portes quand ils entendirent une vieille sorcière devant eux lire à haute voix le panneau accroché à l’une d’elles. Ils ne purent s’empêcher d’échanger un regard à l’écoute de cette mise en garde et éclatèrent de rire devant l’ironie de la situation. - Alors comme ça c’est toi qui poursuit les fantômes Liv ? L’intéressée eut un petit sourire en coin mais ne répondit pas, gênée qu’on puisse les entendre. Il n’y avait qu’elle pour comprendre son allusion et la salle était bruyante mais on ne savait jamais. Elle reporta donc son regard sur cette salle qu’ils découvraient, et sourit à la vue de la profusion de décors, toute joyeuse. Elle était d’excellente humeur et décidée à s’amuser.
HS : il n'y a que des informés à cette soirée ou est-ce qu'il y a aussi des lambdas ?
Lucie Stithe
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Sam 26 Oct - 23:14
Halloween. Lucie avait toujours adoré cette fête. Chaque année, elle passait son mois d'octobre à choisir son costume. Infirmière tueuse sexy, zombie sexy, sorcière sexy, pirate sexy, batgirl sexy... Mais cette année, oui cette année, elle séchait. Aucune inspiration. Aucune envie. Elle se demanda ce qui l'effrayait vraiment, mais le costume d'agent d'accueil d'une administration quelconque sexy était assez peu parlant, de même que s'habiller chez H&M ou autre magasin qu'elle considérait low cost ne constituait pas un costume d'halloween très politiquement correct. Elle chercha sur internet mais rien de très original ne lui plaisait. Elle se rappela alors de ce film qu'elle avait vu ado, un film mi-horreur mi-comique tout publique dont le héros était trop choupi comme elle disait. Elle commanda le déguisement sur Amazon, se disant que pour une fois, elle ne serait pas sexy pour la soirée à laquelle elle pensait se rendre.
Elle reçu le colis le 31 au matin, après avoir dû téléphoner pour se plaindre du service livraison qui avait déposé un premier paquet sur son porche sans même avoir pris la peine de sonner à son interphone. Elle ouvrit le sachet et décida s'essayer sa tenue – si ca n'allait pas, elle n'aurait que quelques heures pour trouver une solution de secours. La voila donc dans son salon, quasi-nue sous une épaisse fourrure de mogwaï.
Et voilà, je suis Guizmo ! Mais bordel qu'il fait chaud, j'étouffe la dessous. Et j'arrive pas à enlever cette foutue fermeture éclair !
Lucie perd connaissance et ce Guizmo de circonstance se retrouve étalé au sol tel une pieuvre sans vie.
Lorsqu'elle se réveille enfin, elle n'est plus chez elle mais dans une chambre un peu vieillotte. Elle se leva, sortit, et voulu éteindre la lumière mais celle-ci si refusait. Une dénommée Mary lui dit de la laisser allumée…
Touduuuu.
Putain, voilà qu'je couine ! Coincée dans ce costume. Et y'a même pas de Billy dans le coin.
Elle descendit et débarqua dans la salle de réception où se tenait visiblement une soirée déguisée.
Au moins, je suis pas la seule à être ridicule. C'est quoi ce poulpe ? Si ça, ce n'est pas la pieuvre qu'il vaut mieux un déguisement classique que trop original…
Lucie avance dans la pièce, encore un peu chancelante et se fait bousculer par une des serveuses.
Touduuuu. Tidouuu.
Rah ! Foutue couinement. Et cette connasse qui me renverse du champagne sur la fourrure, ça va me couter une blinde en esthéticienne. Évidemment que tu vois que dalle sous ton masque de No Face !
Une douleur intense s'installe dans son dos. Comme des excroissances qui poussent entre ses omoplates. Elle court aux toilettes comme une asthmatique en période de gastro-entérite. Elle tomba au sol de douleur et 4 pops se firent entendre. 4 pops pour 4 Lucie grandeur nature qui ricanait. Une en tailleur-lunettes-chignon. Une autre en legging de sport à deux doigts du camel toe. Une troisième en combinaison de latex ultra sexy et munie d'une fois. Et une dernière, toutes canines dehors, avec une longue cape.
Alors nous éclater les filles !
Je vais me taper tout c'qui bouge !
Vous pensez qu'Orson est là ? Je lui sucerais bien sa grosse jugulaire.
Enorme !
Allez, bye bye Guizmo !
Zira Letsvana
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Ven 23 Oct - 12:04
Spoiler:
hihihihiiiii nan mais les gens yolo c'était pas des paroles en l'air
Un truc en poils lui est passé sous le nez. Zira l'a bousculé parce que son plateau de champagne était à deux doigts d'elle et que Zira avait beau être déguisée en no face elle était pas invisible, bordel. Zirait détestait les gens, surtout de ceux trop près d'elle. Le truc à poil s'est carapaté comme si du champagne sur des habits c'était terrifiant. Le problème des prolétaires qu'on invite, s'imagina Zira - quand boire du champagne est un luxe l'avoir sur ses vêtements était ptétre effrayant. Sans émotion, elle tendit son plateau vers un couple qui passait par là - mâle, femelle, couple dans son raisonnement. La femme avait un visage radieux, mais des cheveux bleus - Zira connaissait pas la logique de ce concept, sa grand-mère aurait dit que si Dieu avait voulu qu'on ait les cheveux bleus ben il nous aurait fait avec les cheveux bleus. Elle regardait la pièce comme si c'était très beau ici. Zira ne trouvait rien qui soit beau. Peut-être que quand on aperçoit le père Abbaye beugler sur le personnel que le lustre est mal suspendu, que résultat ce sera 3h à éplucher les oignons, et 2h de corvée de chiottes, on trouvait l'idée des lustres affreuse. Zira se surprit à penser que ça faisait, tout de même, longtemps qu'elle était enfermée ici. A côté, le vieil Ernie - qui avait pas besoin de déguisement- que tout le monde appelait Mister Discale parce que son dos faisait le rond d'une cuillère quand il marchait avec sa canne en n'ayant plus vu le haut des choses, comme le visage des êtres vivants par exemple, depuis autant que Zira le connaissait, se mit à minauder, passé près -mais pas trop près- d'elle.
—Ohh la la ca fait un an, déjà un an...ooh la la
Il le répéta jusqu'à temps de traverser le centre de la foule comme s'il était seul à marcher, sous la plainte lancinante des violons qui cherchaient manifestement à ce qu'on les achève. Triste Ernie, échappé de Charenton. Habituellement, le personnel s'amusait à lui jeter des boulettes de pain pendant le déjeuner, soit il les collectionnait, soit il les mangeait. Le seul qui lui fichait la paix, c'était le chat du château. Noir, un peu con, qui louchait sur les papiers peints des murs. Puis il y avait Zira aussi, Zira n'emmerdait pas le pauvre Ernie, qui ne remarquait pas grand monde, hormis le chat - vu que c'était l'un des uniques trucs vivants à apparaître dans son champ de vision.
Ce soir, ce con de chat était dans la pièce, il regardait les violons d'un air d'ahuri
Plus que jamais, droite et immobile à tenir le plateau de champagne dans son costume à queue de pie avec son masque blanc, Zira se demandait ce qu'elle foutait là...
Daithe O'Shea
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Dim 25 Oct - 21:50
Il était tard, peut-être même un peu trop. Ils étaient en retard et s’était entièrement de sa faute il fallait bien avouer. Cela faisait des jours qu’il suppliait sa sœur de l’accompagner à une soirée pour Halloween. Un vieux manoir, une déco glauque, des déguisements et de l’alcool. Et c’était peut-être pour ça qu’elle jurait comme un chartrier en suivant son idiot de frère. Au moins c’était lui qui portait leur valise. Une seule pour deux lui semblait un peu.. dérisoire avec le nombre d’affaire dont elle avait besoin. Et ce, même pour une seule nuit. Lui sifflotait sans tenir compte de la mauvaise humeur qui émanait de derrière. Quand ce n’était pas les graviers, c’était le manque de lumière, la pluie, ou encore le fait que “Putain on se les gèle ce soir !”. Pourtant, il avait bel et bien gagné. Et de gré ou de force, elle partagerait cette nuité en sa compagnie.
- Pourquoi j’ai mis des bas ? Si j’avais su j’aurais pris des collants. Opaque. Chaud. Rassure moi, tu me l’as pas faite version kilt hein ? Tu as mis quelque chose en dessous. Parce que sinon tes noix doivent être en train de se transformer en noisettes.
Il s’arrêta un instant pour la dévisager amusé par sa répartie toujours aussi cinglante. Il haussa les épaules pour faire planer le doute et monta rapidement les marches et se mettre à l’abri. Grognant, le professeur suivit et remercia d’un signe de tête le portier. Pas plus surprise que ça de voir arriver un couple de religieux. Lui portait une soutane et un sourire angélique, pendant qu’elle portait la robe et le voile comme si elle sortait directement d’un couvent. A l’exception des escarpins. Non négociable. Et pour le coup, ne semblait pas ravie de se trouver en ce lieu. L’intendant haussa un sourcil en attendant que la fratrie veuille bien s’annoncer.
- Bonsoir, nous avons réservé pour deux au nom d’O’Shea. Deux lits simples.
L’homme jeta un coup d’oeil à son agenda pendant que Daithe observait avec attention la décoration, elle devait bien l’avouer soignée. Tout avait été réfléchi pour que l’ambiance soit parfaite. Au bout de quelques minutes, qui lui semblaient une éternité, il daigna lever de nouveau les yeux vers eux. D’un air embarrassé, en cherchant bien, il leur annonça qu’il y avait eut une erreur et qu’il ne restait plus qu’un lit double. Le journaliste sourit.
- Oh, ce n’est pas grave, c’est ma soeur.
La louve écarquilla les yeux devant la blague, et elle était bien certaine que s’en était une, pourrie de son frère. Et maintenant, elle le savait, il avait patiemment attendu pour pouvoir la sortir. Il aurait de la chance s’il passait la nuit.
- Je n’en doute pas Monsieur. Voilà les clés de votre chambre, troisième étage, numéro 303. Passez une agréable soirée.
Le blondinet récupéra ce qu’il avait déposé à ses pieds avant de gravir les trois étages. Il y avait pas mal de personnel et ils ne furent pas mécontent d’arriver à destination. C’était même surprenant pour un manoir. Bien qu’en comparant avec la propriété qu’ils avaient en Irlande, finalement, ce n’était pas tant que ça. Jouant de la clé, Daithe pousse enfin la porte et se jette sur le lit pour apprécier le moelleux du matelas. Au moins la chambre avait l’air accueillante. C’était toujours ça de pris.
- On est déjà à la bourre, dépêche, on va à la salle de réception.
- J’espère que t’as au moins que c’est pour un de tes articles…
Son air mutin, de famille, réduisit tous ses espoirs à néant. Et Niall tendit la main pour mettre la grincheuse sur pied, avant de l'entraîner de force dans le couloir. Une femme de chambre les interpella alors qu’ils se dirigeaient vers l’ascenseur.
- Pensez à laisser votre lumière allumée.
Et n’ayant pas vraiment eu le temps de réagir, elle se laissa entraîner.
Enfin devant la grande salle, elle lut la pancarte avec perplexité. Et avant qu’elle n’ait eu le temps de dire un mot, son frère s'éclipsa. Il ne restait plus qu’elle et cette foutue fête.
Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Lun 26 Oct - 21:32
Quelque part à l'écart de la densité humaine
observant les remous de la foule,
à travers un masque blanc à l'expression paisible, mystérieuse
d'un regard enflammé,
une silhouette rouge encapuchonnée, immobile
et un loup, gris, aveuglé par des œillères, haletant fébrilement dans sa muselière en cuir s'étranglait au bout d'une chaîne tendue, retenue par la main de fer dans un gant, rouge ;
il se tenait farouchement écarté de cette silhouette, juvénile et androgyne, qui retenait sa fuite sans souffrir un seul instant de ce moindre effort.
Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Dim 1 Nov - 12:38
Entre le non merci et le va te faire foutre, Milàn refusa aussi poliment que possible les propositions gastronomiquement indécentes des différents serveurs, jusqu'à ne plus écouter la moindre syllabe de leur proposition.
- Monsieur James? - Non merci. - Vous n'êtes pas Monsieur James finalement?
Fronçant les sourcils, il se tourna vers la jeune femme souriante qui se tenait devant lui. Elle avait troqué son costume de femme de chambre pour un tailleur plus classique de serveuse. Il lui fut reconnaissant de ne pas être déguisée.
- Si pardon. Pourquoi? - Votre table monsieur, suivez-moi.
Intrigué, l'effaceur suivit la jeune femme, slalomant entre les zombies, no face – quelle idée ! – sorcières, un quatuor de nénettes identiques, bossu tout droit sortie de notre dame des horreurs, couple de cul-bénis prêts à l'exorcisme et autres joyeusetés. Ils avaient même un loup et son chaperon, prêt à consommer. Mary- puisque c'était elle, se déplaçait avec aisance et grâce, semblant glisser sur le sol entre les convives dont le vin montait aux joues aussi vite que le sang aux lèvres.
- Vous avez pensé à votre lampe j'espère ? Questionna-t-elle avec malice. - Mais bon sang, c'est quoi cette histoire de lampe ? S'agaça le théologien.
La jeune femme au teint pâle se tourna vers lui sans cesser d'avancer parmi les convives et lui adressa un sourire amical.
- On a toujours besoin d'une lumière au creux des ténèbres Monsieur James. Vous devriez le savoir. - Ah je devrais ? répondit-il cynique.
Cette soirée prenait des allures de portes ouvertes dans un hôpital psychiatrique et soudainement, le temps misérable à l'extérieur lui parut presque plus accueillant.
- Je vous en prie Monsieur James. Souffla-t-elle alors en lui désignant un siège à la table centrale qui s'avérait d'une taille conséquente.
De nombreux sièges étaient autour, actuellement inoccupés, et faisaient face à de petits cartons d'un blanc impeccable sur lesquels était tracés des lettres écarlates. Le sien était agrémenté d'un M et d'un J, calligraphiés avec soin, aussi brillants que les cristaux du lustres au-dessus de la table. Il se pencha vers le carton à sa droite, Z.L, puis à sa gauche L.S #3 (???). Incrédule, il se tourna pour questionner Mary à ce sujet, mais celle-ci avait déjà disparu parmi la foule.
Sentant poindre un début de migraine qui n'avait rien à voir avec la lunaison, Milàn exhala un soupir contrit avant de reporter son attention sur la table. Assis dans la composition florale, un chat lui souriait effrontément.
Pardon?
Un chat le regardait attentivement.
Mieux .
- Pchhhhhht. Dégage.
Un chat sur la table, c'est dégueulasse. On ne sait pas où ça traîne et ça prend plaisir à boire dans votre verre, lécher votre assiette ou pire encore, s'assoir dedans.
- Allez … File de là! Poursuivit-il en agitant une serviette immaculée à l'attention du félin qui pour toute réponse, étira ses pattes avant et finit par lui tourner le dos. Putain…
HJ: Pour ceux qui ont faim... take a seat.
Lucie Stithe
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Mer 4 Nov - 17:17
Laissez-moi deviner. Vous avez fais exprès de vous déguiser en mon pire cauchemar ? Ce costume de beau gosse aussi ténébreux qu'inaccessible... Un chef-d'œuvre.
Je me suis bien comptée ; LS#3, c'est moi...
En disant cela, elle avait pris place à côté de Milan, rapprochant presque discrètement sa chaise de la sienne, seins en avant dans sa combinaison. Fouet à la ceinture. Ongles long et manucurés de noir. Un serre-tête oreilles de chat aurait parfaitement complété un costume de Catwoman. Aussi profita-t'elle de la présence du chat pour embrailler.
Oh, coucou joli minou. Oh excusez-moi... Je ne me suis pas présentée.
Elle se pencha vers Milan mettant sa bouche bien trop près de son oreille, pour lui susurrer :
Lucie, dompteuse de beaux gosses à mes heures perdues.
Un chat à sa table, c'est déroutant. On ne sait pas où ça a traîné et ça prend plaisir à boire dans votre verre, lécher votre assiette, vous couverts ou pire. Ca pourrait même s'assoir sur vos genoux.
Daithe O'Shea
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Mer 4 Nov - 23:30
La soirée battait déjà son plein et impossible de repérer la soutane à moitié chaste qui devait lui servir de cavalier. Le ballet incessant du personnel passant avec verre de vin, de sang ou de champagne lui donnait le tournis. Un Noface se présenta avec son plateau et quitte à être bloquée ici, autant le faire avec de l'alcool dans le sang. Une flûte entre les mains, elle virevolta entre les convives sans vraiment savoir où elle devait aller. Il y avait du monde, du bruit et des bougies, beaucoup de bougies. La musique lui arracha une grimace, ce n'était pas ça qui l'aiderait à dormir cette nuit. Quelques groupes bavassaient avec entrain pendant d'autre flirtaient avec leurs costumes ridicules. Quoi qu'à bien y regarder, elle n'avait pas vraiment de quoi se moquer au vu de son propre accoutrement.
Alors que son regard se promenait de ça et là, il accrocha sur un chignon haut dont la couleur était familière. C'était impossible, tellement que le verre resta suspendu contre ses lèvres pendant qu'elle activa son pouvoir. Et pourtant... Prise d'une poussée d'adrénaline, elle joua des coudes pour rejoindre l'inconnue mais une fois sur place, plus personne. Incrédule, la professeur resta plantée en plein milieu sans savoir si elle avait rêvé. La même femme de chambre que celle qu'elle avait croisée un peu plus tôt de planta devant elle. Tout sourire, d'un geste du bras elle montra les tables non loin.
- Lady O'shea, si vous permettez. Votre siège vous attend.
Ne lui laissant pas le temps de réfléchir, Mary glissa à travers la foule qui n'avait pas l'air de la déranger. Dépassée par les évènements, elle n'avait d'autre choix que de la suivre.
- Attendez, je n'ai pas réservé de table.
Tournant sa tête bien peignée vers elle, l'employée lui sourit de toutes ses dents. Ok, pour l'ambiance elle leur laisserait la note maximale. Pas besoin d'aller jusqu'à engager des comédiens.
- Quelqu'un l'a fait pour vous.
Ah. Cette fois c'était certain, Niall allait passer un sale quart d'heure une fois qu'ils seraient rentrés à Notting Hill. Si les citrouilles décorées c'était mise à parler, elle n'aurait pas été plus étonnée que ça. Mais non, chacune restait sagement à sa place en se contentant de grimacer. Enfin arrivée, son regard s'écarquilla devant la scène. Le sauveur de ses dames se faisait ronronner à l'oreille par une Catwoman plus vraie que nature. Elle se demandait si sa poitrine n'allait pas sauter en dehors de son décolleté à la prochaine respiration un peu trop profonde.
- Lady, je vous en prie, prenez un siège.
Sans mal, Daithe reconnu ses initiales et observa une fois de plus la scène maintenant amusée. La situation devenait comique et ce n'était pas vraiment pour lui déplaire. Les commissures de ses lèvres se soulevèrent et en prenant soin de s'asseoir avec la classe qu'on lui avait enseigné, elle ne put résister.
- Monsieur James, je vois que cette fois vous avez suivi mon conseil, vous m'en voyez ravie.
Son regard se posa sur le chat soigneusement en train de faire sa toilette sur le bord de la table. Puis elle reporta son attention sur la thusienne qui ne semblait pas encline à se détacher du théologien.
- Laissez-moi vous féliciter, vous avez réfléchit à votre costume dans les moindre détail. Il était osé d'avoir ramené son propre chat.
Le hasard lui fit oublié le mirage dont elle fût victime quelques minutes plus tôt. Pour le moment.
Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre. Jeu 5 Nov - 21:36
Ca l'a gonflé Elle avait dit jveux pas parce qu'elle voulait pas, mais y'a Lolita, elle et ses airbags qu'on connait bien en tant que coussins réconfortants, s'est mise à la serrer fort dans ses bras, et elle a dit "Oh Sisi, tu sais qu'il y aura là bas à manger, à boire, et à regarder. Jesus m'en soit témoin, ils vont faire n'importe quoi. Mais pas si t'es là. Allez Sisi..."
Elle l'a bercée, Sisi s'est détachée d'elle, le regard noir, elle allait dire "merde non c'est no..." puis Manolo, assis à trois mètres, qui faisait mine de pas entendre mais qui écoutait tout, il a dit "Tu iras." Point barre. Maintenant elle grognait. Zephir et Niklo regardaient les trucs sur le banquet et les filles sur les chaises. — C'est un bal masqué ? — Déguisé, narvalo — Pareil. Tin c'est débile des gens riches. — Dommage y'a pas Zoro, il aurait pas eu besoin de déguisement avec sa cicatr... Sisi lui envoya un coup de coude dans les côtes. — me tape pas moi, tape ce débile de Diego ! — c'est vrai que c'est con, personne va croire que c'est un chien Diego jappa joyeusement à côté. Sisi ravala sa langue. Ils étaient excités comme des sacs à puce. L'aura merdique d'Omega de Sisi les faisait graviter autour d'elle comme des planètes telluriques. — A ta gauche, look comme elle est bien roulée. Zierig siffla. Sisi en profita pour se glisser entre deux rangées de foule pour s'enfuir loin de leus yeux. De mauvaise humeur, elle alla vers le banquet, chercha à se remplir la panse histoire de se calmer. Diego continuait de japper joyeusement à côté d'elle, cette craie blanche sur le visage qu'elle avait ça commençait à la gratter sérieux, déguisée en fantôme, elle allait pas se fouler plus pour une soirée qu'elle rêvait de quitter. Puis Diego s'est mis à aboyer plus fort. Regard dirigé sur un mec que tu sais, direct, c'est le genre de gonze auquel il manque des cases. L'assiette dans sa main, immobile, le visage silencieux, Sisi le fixa froidement. Y'a les gens qui lui passaient autour, la musique, et juste Diego et son pelage chocolat, qui fixait comme elle le chien que l'homme était en train de tenir en laisse. Sauf que Sisi le sentait très bien, c'était pas un chien.
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Sujet: Re: A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre.
A la croisée des chemins [Halloween Nawak commun] Very libre.