₪ Temporalité : l'action se déroule à partir du 12 octobre 2021
Une explosion dans le Sud de Londres a ravagé une partie de la zone : à cause de l'accident d'une centrale electrique, c'est ce qu'on dit.
Une poignée de la population qui connait l'existence de la magie, pense détenir la véritable version de ce méfait. Et si la vérité était encore ailleurs ?
Londres semble continuer son rythme de vie inlassable, sans se douter de ses pertes de mémoire.
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Sujet: Amaya Blair [validée] Lun 28 Mai - 13:56
Nom et Prénom : Amaya Blair ge : 26 ans Nationalité(s) : Anglaise Statut Civil : Mariée Ville et date de naissance : 26/06/1991 à Londres Orientation sexuelle : Hétérosexuelle Métier : Peintre Race : Théologienne Faction : Aucune Foi magique : Intacte Pouvoir originel: Optimisation de la matière Crédit Avatar: Kiko Mizuhara (modèle) et Petra Collins (pour la photo)
26/06/1991 : Naissance de Amaya Smith, née sous X d'une mère japonaise trop jeune pour le devenir.
15/01/1996 : Rencontre avec San et entrée chez The Doyent.
30/10/1997 : Pris dans un mouvement de foule en panique, début de son agoraphobie.
26/06/2009 : Départ de The Doyent.
Date du jour : Disparition de son mari.
Camden, Londres, aujourd’hui :
Le ciel grisonnant ne gâchait en rien l’engouement des habitants et des passants pour ce quartier. De la musique résonnait à chaque coin de rue, changeant constamment le rythme de déambulation des badauds. Et au milieu de toute cette agitation, une femme apeurée, regardant partout autour d’elle comme si le diable était à ses trousses.
26 ans plus tôt :
Des cris de douleurs venaient percuter les murs avec une certaine violence. La pièce, pas très grande, n’accueillait que trois personnes. Un médecin, une sage femme et une jeune fille sur la fin de son adolescence. Dans un coin une baignoir miniature, dans un autre un berceau et du linge. Au centre, un fauteuil avec des étrillés. La pudeur voulait qu’un drap recouvre le travail qu’était en train de faire la pauvre enfant, mais dessous l’obstétricien faisait son affaire. Les trois respirations étaient lourdes et saccadées, tous savaient le destin qu’attendait cet enfant sur le point de naître. Après trois heures de lente agonie, enfin un premier cri, puissant, signe d’une grande vitalité.
Il approche le nouveau né à peine lavé, le tendant vers la mère.
“Comment voulez-vous l’appeler ?”
Elle détourna le regard, c’était trop dur et trop humiliant de regarder cette chose. Comment se marier après un tel déshonneur ? Comment expliquer à ses parents la situation ? Une larme s’écoula sur sa joue. L’amour qu’elle avait éprouvé pour cet homme qui l’avait défloré lui avait coûté cher. Très cher.
“Ce n’est pas mon affaire… Je ne veux plus en entendre parler.”
Le ton était froid, glaciale même et sans équivoque. Soupirant, l’homme tenant toujours l’enfant dans ses bras posa une main sur son épaule. Ce n’était pas la première fois qu’il assistait à ce genre de scène. Lui qui n’avait pas encore cinquante ans en avait déjà trop vu.
“ Vous savez, votre fille n’aura rien, elle part avec un bagage vide. Vous ne pensez pas que vous lui devez au moins un nom ? C’est la seule chose que vous pouvez lui donner. Si vous ne le faites pas, elle n’aura aucun repère, rien auquel se raccrocher lors des jours sombres.”
S’en était trop. La fatigue, la remontrance et la réalité de l’horreur la firent craquer. Pendant plus de dix minutes elle ne put décrocher un seul mot. Il avait raison. Elle savait qu’il avait raison. Alors elle prit le temps de réfléchir. Il lui fallait un prénom, quelque chose qui lie ses parents.
“Amaya… C’est de chez moi, cela veut dire pluie nocturne. Il me disait souvent qu’il adorait marcher sous la pluie. J’espère que tu ne seras pas aussi lâche que moi. Adieu… et bonne chance…”
La jeune japonaise ferma les yeux et sombra dans un lourd sommeil.
01 janvier 1996 :
Cela faisait maintenant trente minutes que cette femme la regardait comme si elle était possédée. Elle la toisait. Ses yeux bleus étaient toujours autant écarquillés, ses pupilles presque trop dilatées, trahissaient une certaine peur. Puis enfin quelqu’un frappa à la porte. Sans pour autant lâcher du regard la créature, de crainte que celle-ci ne lui saute à la gorge, elle autorisa les inconnus à entrer.
“Bonjour Madame, vous nous avez appelé ?
- Oui, débarrassez-moi de ce démon.
- Un démon Madame ?”
Elle montra l’enfant assise sagement et apeurée par tant de mouvement et tant de haine à son égard. Ses petites mains tremblaient, elles serraient bien fort un crayon qu’elle n’avait pas eu le temps de poser avant que l’on ne l’emmène chez la directrice. Elle ne comprenait pas ce qu’elle avait fait de mal. Elle ne comprenait pas que les gens la regarde comme ça. Elle ne comprenait juste pas tout ce qui se passait autour d’elle à ce moment là.
“ Madame, vous nous laissez seul un instant avec elle ?”
Sans répondre elle sortit, suivie par le second homme qui était rentré quelques secondes avant. Cet homme qui lui paraissait si grand s’agenouilla devant elle. Il passa une main dans ses cheveux fins et noir de jais avant d’esquisser un léger sourire blasé.
“ Voilà qui est pas banal petite. Comment tu as fait pour te retrouver ici ?”
Ne comprenant pas trop la question et ne sachant pas si elle devait répondre, le petite fille haussa les épaules.
“ D’accord, alors je ne vais pas te faire de mal, c’est une promesse d’accord ? Mais il va falloir que tu fermes les yeux quelques instants. Tu es prêtes ?”
Toujours prise de mutisme, elle s'exécuta.
15 janvier 1996 :
“ Comment diable a-t-elle pu atterrir dans un orphelinat pour lambda ?
- C’est un cas rare. Sa mère était lambda, ils ne se sont pas posés de question. Enfin, je suppose.
- Ou alors on a encore eu affaire à quelqu’un qui n’a pas rempli la paperasse comme il faut. C’est pas tout ça, mais on en fait quoi ? T’as retrouvé ses parents ?
- Non, on ne connaît pas l’identité du père et la mère est protégée, elle ne voulait pas qu’on la retrouve.
- Et donc ?
- Je dirais Crystal Palace.
- C’est quoi son pouvoir ?
- Aucune idée, on a pourtant cherché à comprendre, mais y a rien à faire. En plus elle passe ses journées à dessiner.
- Elle a cinq ans, ça t’étonne ?
- Pauvre gosse…”
Tout le monde parlait comme si elle n’était pas là. Il n’y avait rien d’inhabituel là dedans. Cela faisait deux semaines qu’on l’avait enlevé de l’orphelinat. Le temps lui paraissait long. Elle voulait une vrai chambre, même si c’était comme avant, avec plusieurs filles… même si elles pleuraient parfois en s’endormant. Mais elle voulait une chambre avec un lit. Ici, on la traînait d’une pièce à une autre. Ici, elle ne savait même pas où c’était.
Un bruit retentit soudain, arrêtant la discussion entre les deux hommes. Le plus vieux marmonna quelque chose avant de se retourner vers son collègue.
“The Doyent.
- C’est un ordre de qui.
- De la patronne.
- Au moins elle aura un toit pour les prochaines années.
- Si tu le dis.”
Sans autre explications, deux heures plus tard, elle se retrouva devant un grand manoir aux allures loufoques. Estimant qu’il n’y avait rien de plus à dire que “passe le portail et pousse la porte”, elle fut seule quelques seconde après être descendue de la voiture. Prenant son courage de petite fille à deux mains, elle suivit les instructions. A peine eut elle franchit le pas qu’une femme étrange l’attendait. Elle n’était pas comme la doyenne de l’orphelinat, d’une certaine manière elle la trouvait plus humaine. D’un pas léger, elle s’approcha de l’enfant qui n’osait plus bouger tant elle était émerveillée par cet endroit.
“Tu dois être Amaya Smith. Bienvenue chez toi, mais avant que tu partes il faut que l’on parle toutes les deux. Tu viens avec moi ?”
La femme lui tendit la main et se saisit de la sienne pour la mener jusqu’à un banc et la fit s’asseoir. Pendant quelques secondes elle ne dit rien. Elle se contenta de l’observer. Ses lèvres se pincèrent un petit peu.
“Est-ce que l’on t’a déjà dit ce que tu étais ?”
L’enfant secoua la tête.
“Très bien, je vais t’expliquer dans ce cas.”
L’explication était longue, mais la patience de cette dame et son langage adapté à son interlocutrice facilita les choses. Amaya promit d’être sage et de respecter le règlement, trop contente d’avoir enfin une maison et des personnes qui n’avaient pas peur d’elle. On la confia à un Théologien de quatre ans son aîné afin qu’il l’aide à comprendre ses pouvoirs et cultiver sa foi. Sean Blair et Amaya Smith ne se quittèrent plus depuis ce jour.
30 octobre 1997 :
C’était un jour comme les autres, tous les enfants sortaient de l’école de Crystal Palace pour rentrer. Mais juste avant d’arriver au bus, il y eu un grand bruit sourd et avant même que tous les élèves comprennent, une horde de passant se mirent à bousculer tout ce qui se trouvait sur leur passage. Certains purent se mettre à l’abri, mais d’autres tel Amaya furent emportés par le mouvement. C’était comme une vague qui vous submerge, son petit corps se faisait balloter d’une personne contre une autre. Elle avait mal et l’impression d’étouffer. Pendant l’heure qui suivit elle vécut un enfer.
Des adultes finirent par la trouver et la ramener chez elle mais le traumatisme physique lui laissa un bras cassé, de nombreux bleus et une entaille sur la jambe qui l’obligèrent à rester alitée pendant une semaine.
Depuis ce jour, rien ne fut plus comme avant. Il lui devint impossible de se rendre à l’extérieur quand il y avait du monde. Suivre les cours à Crystal Palace n’était plus une option. Alors elle resta à The Doyent prenant des cours par correspondance afin de finir ses études.
26 juin 2009 :
Il faisait beau ce jour là. Le soleil tapait contre les fenêtres et pas mal de résidents avaient décidés de profiter un peu du jardin. Amaya en faisait parti. Tout son nécessaire à peinture était déballé, elle posa une petite toile sur son chevalet et commença à mélanger les pigments qu’elle avait recueilli quelques jours plus tôt. L’odeur âcre lui chatouillait le nez et un large sourire s’étira sur ses lèvres. C’était certain, aujourd’hui serait une bonne journée. Le bruissement des feuilles faisait une symphonie relaxante. Quelques personnes ramassaient les légumes déjà mûres afin de les cuisiner pour le repas du soir.
Mais avant même qu’elle puisse poser son pinceau sur la toile, une ombre vint gâcher son plaisir. Son soupire se mêla à la brise, il n’y avait pas besoin de se retourner pour savoir à qui elle avait à faire.
“Sean. Pousse toi, tu fausses mes couleurs.”
Ne lui laissant pas le plaisir de protester plus, le jeune homme l’enlaça par la taille et lui murmura au creux de l’oreille.
“Et si j’en ai pas envie ? Tu m’as manqué tu sais…”
Ses pommettes se tintèrent d’une nuance vive et son coeur manqua un battement. Des regards amusaient se tournèrent vers ce drôle de couple que tout le monde connaissait depuis plusieurs années déjà.
“Arrête bon sang, on est pas tout seul tu sais !
- Je m’en fous.
- Moi pas.
- Je t’ai manqué ?
- Tais-toi !
- Ça veut donc dire oui.
- Non ça veut dire qu'il faut te taire.”
L’échange dura un moment. Il était pratiquement impossible de savoir qui allait abdiquer en premier, même si certains s’amusaient à tenir les scores. Enfin, Sean leva les yeux au ciel et s’assit au pied de la Théologienne en sortant son ordinateur de sa pochette. Ces deux là offraient toujours un tableau un peu excentrique. Elle aimait les tableaux et l’art, alors que lui ne jurait que par l’informatique. De temps à autres, elle se posait à côté de lui sans rien dire pour bidouiller ce qu’il avait bien voulu lui apprendre. Et dans la plupart des cas, ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Au début, les gens pensèrent que c’était parce qu’ils étaient tous deux Théologiens et qu’ils ne communiquaient que par la pensée. Mais en vérité, à force de grandir ensemble de se protéger mutuellement, ils avaient fini par se trouver littéralement sur la même longueur d’onde.
Les heures filèrent et au bout d’un moment ils ne restèrent plus que tous les deux dans le jardin. La lumière du jour déclinait déjà et satisfaite de son dur labeur, Amaya commençait à ranger son matériel. Sean se leva au même moment. La jeune fille regarda son compagnon, il semblait mal à l’aise, presque gêné. Il n’avait plus était ainsi depuis le jour où ils avaient décidé de sortir ensemble. Mais peu loquace comme à son habitude, elle se contenta de froncer les sourcils et pencher la tête sur le côté en espérant comprendre un peu mieux son comportement.
“Ne t’inquiète pas. Je suis juste terrorisé parce que je suis sur le point de faire.”
Il fouillait ses poches frénétiquement en se murmurant des choses. Il faillit même écraser son ordinateur en jurant. Une première pour quelqu’un d’aussi proche de son laptop. Quand enfin il trouva ce qu’il cherchait. Prenant une grande inspiration, il posa un genoux à terre et ouvrit la petite boîte qu’il tenait dans ses mains. Amaya écarquilla les yeux, et avant même qu’il ne puisse poser sa question, elle se jeta dans ses bras.
Sean avait beaucoup économisé depuis quelques années, pas tellement pour la bague, mais plus pour offrir à leur couple, un petit nid douillet à Camden. Le jour même et avec le consentement de San, ils quittèrent tous deux The Doyent.
Camden, Londres, aujourd’hui :
Épuisée d’avoir peint un tableau aussi grand, elle se laissa tomber sur le lit. De celui-ci, le dos de Sean lui paraissait immense. Le regarder travailler lui procurait une joie qu’elle n’aurait su expliquer. Dans un coin de son écran, elle détailla le petit logo bleu qui lui était devenu familier avec le temps. La vitesse à laquelle il frappait les touches la fascinait toujours autant. Elle ferma les yeux quelques instant et quand elle les ouvrit de nouveau, il était assis au bord du lit la mine inquiète.
“Amaya... Tu n’es pas obligé d’en faire autant dans ton état. Tu es fatiguée.”
Délicatement, ses doigts vinrent frôler la chevelure de son mari. Son regard restait planté dans le sien, mais elle se contenta de lui sourire. Comme à son habitude, il couvait ce qu’il avait de plus précieux.
“Utiliser autant ta magie, respirer ces produits, ce n’est pas bon. Ni pour toi, ni pour notre enfant.”
Sa tête vint se poser contre son torse et il poussa un long soupire. Autant parler à un âne. Cette fille était bornée et n’en faisait qu’à sa tête. Elle travaillait pour deux pour le bien de leur foyer, pendant que lui ne se préoccupait que de ses idéaux. Sean commença à s’en vouloir. Il l’avait laissé faire pendant tellement d’années, que la changer maintenant était peine perdue.
“J’ai envie de fraise.”
Son rire léger et grave enveloppa de douceur la jeune femme.
“Des fraises ? Vraiment ?
- Tu préfèrerais que ce soit de la pastèque ?
- Au vu de la saison, je préfère les fraises. Mais je trouve ça un peu cliché, te connaissant, je me serais attendu à “j’ai envie de Bleu Klein”.
- Idiot ! Et puis de toute façon j’en ai déjà…
- Alors va pour des fraises. Mais pendant que je vais faire les courses, je veux que tu te reposes. Tu me le promets ?”
Elle secoua frénétiquement la tête avant d’attraper son oreiller pour enfouir sa tête dedans. Il ne lui fallut que quelques secondes pour s’assoupir et plonger dans les bras de Morphée. Son corps était lourd et ce sont des nausées qui la réveillèrent. Encore pataude, elle avança à taton pour rejoindre la salle de bain et passer un peu d’eau froide sur son visage. Bon sang, elle était livide et ce n’était que le deuxième mois.
Son téléphone vibra et instinctivement, elle se dirigea vers celui-ci pour voir ce que voulait son correspondant.
“Détruis tout.”
Son corps de figea et son sang se retira entièrement de son visage.
“ Détruis tout et enfuis toi.”
Elle voulait lui répondre, mais elle n'en prit pas le temps. Son corps bougea avant même que son cerveau ne comprenne ce qu’il se passe. Sans attendre, ses doigts se mirent à chercher le petit boitier caché à l’arrière de la tour. Il devait y avoir avoir un bouton à enclencher. Encore quelques secondes. Juste un petit instant. Enfin il céda sous ses doigts. Un courant électrique parcouru tout le système et grilla entièrement l’espace de travail de Sean. Si la situation ne lui semblait pas aussi critique, son inspiration aurait certainement pris le dessus. Mais malheureusement, il fallait finir ce qui avait été commencé. Depuis le début, il avait tout prévu, après tout c’était trop dangereux. Ses activités les mettaient constamment dans une situation complexe. Elle vida le bidon de solvant sur ses peintures. Se retenir de rendre son dernier repas fut une opération délicate. Mais ainsi, plus personne ne pourrait les relier à quoi que soit. Sans plus attendre, elle se saisit de son manteau, son portefeuille, son portable et sa tablette avant de quitter leur appartement. Il fallait qu’elle le retrouve, il fallait qu’elle comprenne.
Dans la rue, la panique la frappa de plein fouet. Elle aurait voulu disparaître d’ici. Que quelqu’un l’emmène au loin. Que quelqu’un...
Inventaire
Son alliance, sa tablette (modifiée par son mari pour qu’elle soit intraçable), son téléphone portable (intraçable également) et son portefeuille (pas de carte de crédit, juste un peu de liquide, une photo d’elle et Sean à leur Union).
Profil psychologique
Amaya est une jeune femme qui trouve son équilibre principalement en son foyer et l’art. Malgré le fait qu’elle n’ait pas eu de parent pour l’élever, elle s’estime très heureuse de son sort et ne regrette en rien. Sans pour autant la qualifier de joyeuse, elle essaie de rester positive. Par contre, dès qu’il s’agit de sortir, elle fait preuve d’un énorme blocage. La foule l’angoisse, la tétanise à un tel point qu’elle ne passe que par des commandes en ligne ou bien par téléphone. C’est d’ailleurs très souvent Sean qui s’occupe de lui procurer ce dont elle a besoin, ou d’aller vendre ses tableaux, là ou finalement, c’est elle qui entretient financièrement le foyer.
Elle a fait le choix de ne pas utiliser son vrai nom quand elle peint, de manière à ce que personne ne puisse remonter jusqu’à elle, évitant ainsi les visites impromptues. Amaya a d’ailleurs une sainte horreur d’être prise au dépourvu ou de faire face aux imprévu, qu’elle a beaucoup de mal à gérer.
Très peu loquace, il peut lui arriver de passer des jours entiers sans ouvrir la bouche. Seule ses chamaillerie avec son mari peuvent lui tirer des échanges d’une certaine longueurs. Certains se sont même demandé si elle n’était pas atteinte d’une certaine forme d’autisme.
Il lui arrive bien souvent de prier dans sa baignoire, et une fois son rite terminé, elle s’immerge complètement en apnée afin de vider entièrement son esprit de toute pensée superflue. Sa salle de bain est d’ailleurs un hâvre de paix, dans des teintes claires, où des plantes sont posées sur de nombreuses étagères qui donne l’impression de se retrouver dans une petite serre.
Sa tablette lui permet, à défaut de sortir, d’explorer le monde. Son plus grand désarroi, est de ne pas pouvoir parcourir cette planète afin d’aller visiter le plus de musée et d’exposition que possible.
Profil physique
Étant une métisse japonaise, elle a hérité principalement des traits de sa mère. Cheveux noirs et raides, visage fin au pommettes hautes, nez court et retroussé, yeux noisettes tirant vers le cuivre.
Sa taille est fine, certains diront même qu’elle est plate mais cela ne la complexe pas du tout. Il n’y a pratiquement pas de muscle à trouver, et encore moins de graisse. Ses mains sont grandes, ses doigts longs et sa peau un peu calleuse parfois abîmée par les différents produits qu’elle mélange elle-même pour créer ses couleurs.
On estime que son père doit être de type caucasien car ses yeux ne sont pas aussi typés qu’il le devrait, que ses lèvres sont pulpeuses, que sa peau est bien pâle et que sa taille est bien haute. En effet, sans talon elle mesure 1m77.
Niveau vestimentaire, elle est assez simple. Souvent en chemise ou en tee-shirt, elle affectionne particulièrement les shorts et les pantalons. Elle ne porte pas de maquillage, quand on ne sort pas il n’y en a pas l’utilité. Par contre elle prend soin de sa peau et de ses cheveux. Son parfum préféré est un mélange d’essence de rose et de framboise, agrémenté d’une légère touche poivrée.
informations supplémentaires
On ne sait pas qui est son père, on peut imaginer que c’est un Théologien, mais elle n’a jamais trouvé aucune information dessus.
Elle se sert souvent de ses rêves pour peindre, bien qu’elle ne les comprend pas.
Ses tableaux se vendent bien, voir très bien parmi les collectionneurs du monde magique. Même si personne n’a pu remonter jusqu'à elle pour le moment.
Elle est actuellement enceinte de deux mois. Quant à savoir ce que le bébé (ou les) sera cela reste pour le moment inconnu.
Derrière l'écran
Ton petit âge ? 29 (le premier qui me balance que j'approche de la trentaine, je m'entraine au lancé de tong à l'aveugle. x) ) Ton impression générale du fofo ? J’aime beaucoup ! Tu l'as connu comment ? L'antre du RPG. Tu aurais des suggestions ? Ouep, ça manque de cookies à l'entrée. Le mot de la fin : C'est mon dernier mot Jean-Pierre !
Graham Davis
quand tu lances un bâton, et que c'est de la dynamite
Sujet: Re: Amaya Blair [validée] Lun 28 Mai - 19:45
Citation :
Tu aurais des suggestions ? Ouep, ça manque de cookies à l'entrée.
on pose toujours une assiette pleine de cookies à l'entrée, le problème c'est que Graham les bouffe tous, c'est un ventre sur pattes
je m'attelle avec cette fiche hihi je peux déjà dire que ça j'adore "“j’ai envie de Bleu Klein”, excellent la référence Et je suis tellement ravie de toutes les références sur l'univers, tu as feuilleté un peu le monde d'Infernum et retrouver des petits détails dans l'histoire est tellement plaisant ! Deux, trois petites questions que je t'enverrai par MP et ça sera good
Amaya Blair
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Sujet: Re: Amaya Blair [validée] Lun 28 Mai - 21:33
@ Graham : Merci ! J'étais pas très sûre de moi. Je suis contente qu'elle te plaise ! ^^
@ Clare : C'est pas plus mal pour les cookies, si je mets le nez dedans c'est moi qui vais prendre les kilos. :p
Ah le "Bleu Klein", une magnifique couleur. Mes cours d'histoire de l'art me manque. =°
J'avoue que les références sont un petit peu éparpillées, que c'est pas toujours évident de s'y retrouver, mais paradoxalement j'ai eu l'impression de faire une chasse au trésor et ça c'est cool !
Et comme je disais aussi par Mp, vous avez bossé dur pour faire le Bg, je me voyais pas ne pas reprendre un max d'info pour faire mon personnage.
Et sinon je contente d'avoir atterrie ici, la communauté est bien sympathique. =D
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Sujet: Re: Amaya Blair [validée] Lun 28 Mai - 21:45
BIENVENUE EN RETARD OMG C'est vrai que cette communauté est plutôt cool -jette des fleurs sur tout le monde-
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Sujet: Re: Amaya Blair [validée] Lun 28 Mai - 21:48
Sujet: Re: Amaya Blair [validée] Mar 29 Mai - 22:44
Lancée dans l'univers avec déjà des soucis en tête. Attention, le stress n'est pas bon pour les bébés Je me sentais seule en violet, welcome parmi les meilleurs
Bienvenue officiellement dans l'univers.
Inscrit parmi les informés, ton numéro ID est le suivant :
2 24 11 4 20 18 0 0 19 17 C
Tu gagnes deux petites distinctions offertes par le Staff (sortons les mouchours )
Et n'oublie pas que sur Infernum, tes actions peuvent influencer le destin.
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Sujet: Re: Amaya Blair [validée] Mar 29 Mai - 22:58
A ce qui parait, mais on va essayé de le protéger ce p'tit bout ! C'est beau le violet *.* (je suis là en renfort Clare !)
J'adore mon rang. =° (Tu peux rêver pour que je le fasse changer. :p)
Ok pour l'ID (pendant 4 secondes je me suis dit : Trop forte elle a réussi à trouver mon numéro de sécu ! Je bosse trop je crois. xD)
Non mais encore, elle est joyeuse comme perso, je t'assure. J'ai fait tellement pire. ^^'
Et ça me fait penser que j'ai vu des coquilles dans certains textes, faut que je t'envoie ça.
Maintenant va falloir que je sache dans quelle direction je pars, et que je trouve une gentille petite paire de main supplémentaire pour écrire. Parce que vous l'apprendrez bien vite, j'ai horreur d'écrire seule. :p
Et sinon :
Merci beaucoup de cet accueil chaleureux, je sais que je l'ai déjà dit, mais je ne regrette en rien de m'être égarée céans. Vous êtes des amours et une grande bouffée d'air frais ! <3