₪ Temporalité : l'action se déroule à partir du 12 octobre 2021
Une explosion dans le Sud de Londres a ravagé une partie de la zone : à cause de l'accident d'une centrale electrique, c'est ce qu'on dit.
Une poignée de la population qui connait l'existence de la magie, pense détenir la véritable version de ce méfait. Et si la vérité était encore ailleurs ?
Londres semble continuer son rythme de vie inlassable, sans se douter de ses pertes de mémoire.
Carte ID Métier: Prof de jap / Tueuse à Gage Talents/Pouvoirs:
Âge du personnage :
27
Messages :
12
Distinctions :
Sujet: Pile et Face, Taku Matsumoto Sam 30 Mai - 2:08
Nom et Prénom : Taku Matsumoto / Hitomi Tatsumaki Âge : 27 ans Nationalité(s) : britanico-japonaise Statut Civil : Célibataire Ville et date de naissance : Dover, le 19 décembre 1991 Orientation sexuelle : Indéfini Métier : Taku : professeur de japonais | Hitomi : tueur à gages Race : Commun Faction : Foi magique : Intacte Sixième sens: Hermaphrodisme avec fractionnement de l'identité et des capacités. Pouvoir originel: /// Crédit Avatar: Miyavi, chanteur compositeur et guitariste japonais
9 mars 1991 : Kokoro Matsumoto tombe enceinte de Taku
19 décembre 1991 : naissance de Taku
24 décembre 1991 : mort de Kokoro Matsumoto
12 juillet 1998 : premier fractionnement
18 septembre 2010 : première mutation
AJMM Autre Jour Même Merde.
On lui avait vendu l'Amérique comme terre de nouveau départ, elle a fini à Douvres. Quel fichu panneau avait elle raté pour se retrouver dans le trou du cul de l'Angleterre ? Oh, bien sûr, les gens étaient gentils et toujours prêts à donner un coup de main mais bordel, ces péquenauds ne parlaient pas un mot de japonais et elle, ne parlait pas un mot d'anglais. Seule à l'autre bout du monde, perdue et sans le sou, quel nouveau départ fantastique !
On lui enseigna les rudiments de l'anglais (qui lui servit le reste de sa vie) et elle trouva un petit boulot de femme de ménage par ci par là pour manger et payer la chambre qu'on lui louait chez l'habitant. Rien de fou mais c'était toujours mieux que de vivre dans la rue à espérer qu'on lui file une pièce pour acheter une bricole à manger qui lui tiendrait l'estomac au mieux une vingtaine de minutes. Elle avait fuit le Japon à cause d'un enchaînement de problèmes qui la dépassait et dont son père était l'unique responsable. Quitter le Japon pour éviter de devenir une prostituée à la solde d'un quelconque yakuza et la voilà bonne à tout faire. Elle imaginait qu'elle devait se sentir soulagée...
Elle décrocha le pompon le soir du 9 mars 1991. Son ménage avait duré plus longtemps que prévu et quand elle quitta la demeure de ses employeurs, il faisait déjà bien noir dans les rues de Douvres. Elle entendait les vagues se fracasser sur les pontons du port, des rires de marins probablement déjà bien bien bourrés et certains rideaux n'avaient pas encore été tirés et Kokoro pouvait voir la télévision illuminer des visages livides dans des salons grotesques. Soudain, son attention fut attirée par des bruits étranges, feutrés non loin derrière elle et lorsqu'elle regarda en arrière, elle ne vit que des ombres furtives. Des jeunes qui faisaient le mur probablement, des rendez-vous secrets ou n'importe quoi d'autre. Mais toutes les ombres disparurent sauf une, persistante et qui se rapprochait petit à petit. Plus que quelques mètres et elle serait chez elle... Elle aussi finirait le visage livide devant des programmes abrutissants qu'elle ne comprenait pas à la télé. Mais ce fut une main ferme qui s'abattit sur elle. Avant de le réaliser, elle était face à un homme baraqué et qui puait l'alcool. Il la traita de salope. C'était gratuit. Elle n'avait jamais rien fait pour attirer l'attention ni même pour mériter cela. On lui couvrit la bouche et le reste, elle souhaita l'oublier de toute ses forces. Lorsqu'il eut fini, il partit en lui crachant dessus et on la retrouva là le lendemain. On l'emmena à l'hôpital, on la garda en observation mais rien au monde ne pouvait changer ce qu'il s'était passé. Et la vie suivit son cours.
Mais rien n'irait jamais mieux. Ce soir là, elle est tombé enceinte. Et il était hors de question d'avorter. Se faire violer était déjà bien assez humiliant sans rajouter l'IVG... C'était ainsi qu'elle avait été élevée. On avorte pas dans sa famille, on fait face dignement. Cette année là fut terriblement longue jusqu'à ce qu'elle accouche d'un petit garçon le 19 décembre. Elle lui donna le nom de Taku. Un nom qui fait sens... Taku arimasen : j'en veux plus. Oui, elle n'en voulait plus...
Elle tenta de l'aimer ce gosse mais il était le fils d'un violeur. Pleurant toutes les nuits avec le petit dans les bras, elle fit ce qui lui semblait devoir être fait. Encore une fois, elle choisit la fuite : le suicide. La journée du 24 décembre 1991 fut la dernière. Elle réussit à voler un scalpel dans un chariot chirurgical dans le couloir de l'hôpital alors qu'elle feintait se rendre à la maternité voir son fils. Et dans la soirée, elle s'agenouilla dans sa chambre alors que le bébé dormait dans une salle plus loin et elle s'éventra. Un seppuku douloureux et presque raté. Un scalpel n'était pas un katana. Beaucoup de sang et une mort lente et douloureuse. Mais Kokoro ne cria pas, elle ne voulait pas qu'on l'aide.
L'infirmière hurla lorsqu'elle entra dans la chambre le lendemain matin. Le choc fut violent qu'elle eut besoin de quitter son service immédiatement. Qui pouvait l'en blâmer ? Mais quelqu'un devait se montrer alors pragmatique et poser la question épineuse de l'enfant. Qu'allaient ils en faire ? Il était bien trop jeune pour les orphelinats et ils ne pouvaient quand même pas le tuer !! Ce fut un couple frappés par la mort de leur nourrisson qui adoptèrent Taku. Des londoniens de passage à Douvres pour des vacances prénatales qui prirent une tournure étrange.
Les choses se calmèrent. L'enfant fut élevé avec attention et amour. Ses traits asiatiques soulevaient les questions des inconnus mais ce n'était pas un problème. On lui apprit très tôt qu'il avait été simplement adopté. On ne lui expliquera jamais les raisons qui avaient précédées cette adoption par contre. Et cela lui convint.
Juillet 1998. La petite famille fut invitée par des amis à une après midi piscine. Il fallait avouer qu'il faisait sacrément beau et vaguement chaud cet été là. Taku était plutôt copain avec Ohel, le fils des amis et les deux garçons avaient le même âge. L'eau était bonne et tout le monde riait. Il y avait de la musique en fond, du rock des années 70. Les deux femmes bronzaient sur les transats, le père adoptif de Taku buvait une bière sous un parasol un peu éloigné de la piscine. Il était allergique au chlore, la baignade lui était donc interdite mais cela ne le dérangeait pas outre mesure, la nature l'avait doté d'une résistance significative à la chaleur. Et puis, la chaleur était une notion à part en Angleterre ! C'était plus le plaisir de la baignade que le besoin vital de se rafraîchir qui justifiait cette après midi là. Le père d'Ohel était dans l'eau avec les garçons et les faisait sauter l'un après l'autre, la fameuse technique de la catapulte... Les garçons riaient aux éclats. Vers la fin de l'après midi, Ohel supplia les parents de Taku de le laisser dormir là. Taku aimait bien Ohel et il était plutôt content d'entendre ses parents accepter. Et puis cette nuit là, on lui avait promis de dormir sous tente, ce qui était quand même génial pour un enfant de 7 ans. Ils auraient en plus chacun leur tente !!
AJMM
Taku eut du mal à trouver le sommeil. Une tente ce n'était pas une chambre, il entendait tous les bruits et lorsqu'on y était pas habitués et qu'on était quand même petit, on avait facilement peur. Puis la fermeture de sa tente commença à s'ouvrir. Le garçon se retint d'hurler. C'était le père d'Ohel qui venait s'assurer que tout allait bien. Taku lui avoua qu'il n'était pas tellement à l'aise et l'homme lui proposa de rester un peu avec lui. Cette nuit là, Taku aurait dû refuser. A dire vrai, il n'aurait jamais dû accepter de dormir chez Ohel. Plus rien ne serait jamais comme avant. Étrangement, il n'en garde aucun souvenir. Il se souvient de la main de l'homme commençant à le caresser et ensuite c'est le black out. Ce fut la première fois que Taku laissa les commandes à Hitomi. Mais Hitomi n'avait pas conscience d'être Hitomi, elle était juste une coquille vide qui permettait à Taku d'oublier le temps, d'effacer la réalité.
Mais plus jamais Taku ne dormit chez Ohel... d'ailleurs plus jamais Taku fut ami avec Ohel. C'est quand son père lui rendit visite dans sa chambre qu'Ohel comprit pourquoi Taku ne voulait plus jamais revenir et pourquoi il ne voulait plus être son ami. Mais Ohel parla. Et son père fut tué en prison par un tueur en série. On pouvait être le pire criminel que la Terre ait porté mais avoir quand même un minimum de morale concernant la pédophilie... Et puis qu'est-ce qu'un meurtre dans une condamnation à perpétuité... Il écopait déjà d'une quadruple peine de 60 ans alors 60 ans de plus ou de moins...
Des longues séances de psy, un travail de fond sur les victimes de viol et beaucoup de patience et d'amour parental permirent à Taku de sortir de son trauma... ou du moins de le rendre moins douloureux. Juste un peu.
Et le temps passa.
Mais début 2010, Taku se sentait constamment épié et il aurait juré qu'il entendait des voix lorsqu'il était seul. Il était étudiant en langue japonaise et était stressé mais tout cela était étrange. Il ne le savait pas mais Hitomi s'était réveillée douze ans après sa naissance, elle était devenue elle. Taku en parla à ses parents et à sa psy mais tout le monde mit ça sur le stress, sur les examens et sur la vie qui allait beaucoup trop vite. Et le britanico-japonais les crut. Ce n'est que bien plus tard, en septembre, lors d'une fête entre la fin de l'été et la reprise des cours qu'Hitomi se libéra de ses chaînes et prit les commandes pour de bon. Taku avait beaucoup bu ce soir là et pourquoi pas après tout, il avait réussi sa première année de fac haut la main. Mais le gardien qu'il était sans le savoir n'était plus en mesure de contenir l'autre lui... ou plutôt elle.
Le plus surprenant c'est les souvenirs de cette soirée racontée par les amis de Taku. Tous se demandèrent où il avait disparu et pourquoi personne ne l'avait vu partir et QUI était cette femme sûre d'elle et un peu allumeuse ? Et pourquoi était elle habillée comme Taku ?
"Les ravages de l'alcool mec, t'étais trop bourré pour te rendre compte que c'était moi !" Répondit Taku mais au fond de lui, il n'en était pas tout à fait sûr.
Après cette soirée là, il arrivait régulièrement qu'Hitomi prenne les commandes et s'amuse... Elle intervint dans une agression, arrêta un voleur à la tire et tua un type en train de menacer d'une arme un pauvre couple terrifié.
Sans trop savoir pourquoi, Hitomi fut, un jour, approchée par un type à l'allure louche qui prétendait avoir le job qui lui fallait et que ses compétences seraient d'une aide inimaginable !
Et soudain, les journaux commencèrent à parler d'un tueur en série qui semblait ne cibler que des personnes impliquées ou soupçonnées dans des crimes pédophiles. Et personne ne trouvait jamais d'indices, d'empreintes ou même de traces ADN. Un fantôme.
Inventaire
Son téléphone, une clé dont il ignore l'origine et ce qu'elle ouvre ainsi qu'un carnet doté d'un crayon pour y noter des trucs qui lui passent par la tête.
Profil psychologique Taku est un garçon méfiant mais charismatique qui a une faculté à galvaniser les autres. Il est très branché et s'y connait dans beaucoup de domaines. Il est très apprécié par ses ami(e)s et est toujours prêt à donner un coup de main. Il ne parle presque jamais de son passé ce qui en fait un homme mystérieux et parfois taciturne lorsqu'on évoque le sujet. Il a gardé de bons contacts avec ses parents adoptifs et consulte toujours une psy pour guérir les blessures de son enfance mais n'en a jamais parlé à personne. Il est quelqu'un de discret et de serviable.
Hitomi est une fille séduisante et séductrice dont le charisme est exacerbé par sa personnalité dévergondée. Elle est paradoxalement froide et sadique. Elle n'est pas spécialement appréciée en tant que personne mais plutôt pour ses compétences et la rapidité avec laquelle elle exécute les tâches qu'on lui confie. Elle est une tueuse méthodique qui ne laisse rien au hasard. Elle a parfaitement conscience de l'existence de Taku (ce qui n'est pas inversement vrai) et maîtrise les transformations (ce qui n'est pas inversement vrai aussi) ce qui la rend particulièrement difficile à attraper. Elle se décrit comme une orpheline qui a grandit dans la rue à détrousser des pauvres types avant de passer sa lame sur leur gorge.
Profil physique Taku comme Hitomi ont un corps élancé et un visage androgyne. La transformation physique n'inclut pas totalement la coiffure. Ils ont les cheveux longs mais varient les plaisirs : tantôt rasés sur les côtés, mèches colorées, presque chauves avec une longue queue partant d'un iroquois ce qui poussent les amis de Taku à le taquiner sur le sujet mais personne n'oserait faire une remarque à Hitomi. Taku est naturellement imberbe. Il est généreusement tatoué. Hitomi ne porte qu'un seul tatouage à la base de la nuque mais une poitrine généreuse qui en fait loucher beaucoup avant de recevoir un coup s'ils se font remarquer par la tueuse. Taku s'habille avec des vêtements larges et très colorés (au point d'être considérés comme "spéciaux") mais lorsqu'il donne cours auprès de ses élèves, il est vêtu d'un costume générique et élégant tandis qu'Hitomi ne porte que des vêtements en cuir noir et parfois moulant (elle se change entre chaque transfert - c'est la clé qu'ils ont en permanence sur eux, elle ouvre un vestiaire privé non loin de l'espace de vie des deux identités).
informations supplémentaires
Taku sait jouer de la guitare et chanter (oui ) Hitomi considère qu'elle est la gardienne du corps de Taku.
Derrière l'écran
Ton petit âge ? oula ça se compte en décennies là... Ton impression générale du fofo ? toujours aussi classieux Tu l'as connu comment ? je suis un TC =p Tu aurais des suggestions ? ça manque de Chocobos cette histoire ! Le mot de la fin : Négatif, je suis une mite en Pull Over