mékéstuboisdoudoudisdonc ?
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   Temporalité : l'action se déroule à partir du 12 octobre 2021
Une explosion dans le Sud de Londres a ravagé une partie de la zone : à cause de l'accident d'une centrale electrique, c'est ce qu'on dit.

Une poignée de la population qui connait l'existence de la magie, pense détenir la véritable version de ce méfait.
Et si la vérité était encore ailleurs ?

Londres semble continuer son rythme de vie inlassable, sans se douter de ses pertes de mémoire.
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MessageSujet: Fenêtre sur qui ?   Fenêtre sur qui ? EmptyMar 6 Nov - 13:12

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Elle se laisse vivre. Dans son appartement plein sud où, de temps à autre, l'on peut apercevoir le superbe Fabio de la fenêtre d'en face, avec sa bedaine qui dépasse et ses trois cheveux sur le caillou, celui-ci ayant décidé de cavaler sur le tapis roulant avant que son burger n'arrive directement livré à sa porte. Elle ne parle pas des masses, écoute trop. Aimant se tenir à l'envers sur le canap', la tête renversée, un short trop court, elle mâchonne son bâton de sucre tout en regardant des séries très lisses, avec des acteurs très beaux, qui passent sur sa télé petit écran. Joseph l'engueule de sa douce langue natale dont elle ne comprend pas un strict mot et lui demande de l'aider à mettre ce qui reste dans les sachets. Ce n'est pas du sucre cette fois, mais ça y ressemble. Dans un soupir elle se laisse glisser sur le canap' puis se redresse, arrangeant son short qui lui est rentré dans le... suivie de près par son chat, Prodige le Petit, qui s'amuse à les voir s'affairer.

Sa mère lui disait "you should be a cop"
Sa demi-soeur lui disait "si seulement tu t'arrangeais un peu.."
Et son père ne disait pas grand chose en dehors de "l'est où ma bière ! Est-ce que c'est écrit LA POSTE sur mon front ?"

Il arrivait que volent des objets, du téléphone à l'imprimante (c'est assez lourd) à travers la fenêtre ou au milieu du salon, selon le besoin de s'exprimer. Elle s'est pris quelques tartes dans la figure à force de mal parler, d'avoir à rentrer à des heures déraisonnables parce qu'elle se pensait, tristement, être quelqu'un. Fumer les jambes croisées telle une diva de Peckam, à lever les yeux au ciel quand ça sifflait -ponctué d'insultes salaces parce que c'était comme ça- que quelques voitures avec leur cachet portaient en leur sein soit des petits caïds qui avaient bien réussi, soit des personnes aisées qui demandaient expressément "Charlie, accélérez nous passons dans une zone dangereuse, je ne veux pas d'ennuie, sinon comment pourrais-je arriver à mon gala de charité et..."

Elle aurait préféré naître homme. Pas besoin d'être jolie pour être reconnue, il suffisait d'avoir du charme, du bagou, quelques tatouages selon le goût de ses dames. A-t-on jamais vu une femme rouler des mécaniques  ? Non, bien sûr... Il n'y avait pas beaucoup de place pour elle dans ce quartier, si ce n'était parmi les mules qui profitaient de voyages tout frais payé.

Après s'être reçue un soufflet mémorable de la part de son père, elle a quitté le domicile. Elle a cherché parmi ses contacts de voisinage pour espérer trouver quelque chose, n'importe quoi.
Puisqu'elle le demandait, "on pourrait l'aider". Un poisson moyen, dirigé par un plus gros, invisible, lui a fourni un appartement où elle vivrait tantôt seule, tantôt avec cinq types franchement pas fréquentables qui iraient laisser leurs joints partout, par terre, une sorte de planque où elle en serait la gardienne - mais jamais la propriétaire. Elle faisait en sorte de ne pas trop croiser les voisins, histoire d'éviter les embrouilles. Ca lui donnait sans doute des allures de prostituée nympho parano, au vu des mecs qui allaient venaient dans son appart', parfois par bande... une fille pas fréquentable. Mais on ne voulait pas de ça : profiter de la fée du logis et risquer de foutre en l'air tout leur trafic pour une histoire de fesses ? Non. Alors gare à celui qui toucherait à un de ses cheveux ! "D'accord, pas grave", se disaient les gonzes, de toute façon les nanas, y'en avait à la pelle, des plus belles, surtout quand s’alignaient les billets.

C'était ici, le labo de création. Inquiétée de se faire remarquer, dehors, pour une quelconque raison, elle s'enfermait. Son meilleur rapport à l'extérieur devenait les fenêtres de l'immeuble d'en face.

Une fois la nuit tombée, la plupart tirait les rideaux et il n'y avait que leurs ombres qu'on devinait cuisiner, s'aimer, se disputer ou travailler.
Une seule vitre à l'intérieur visible donnait sur une grande et belle cuisine froide et impersonnelle. La moins intéressante vision à ses yeux cultivait la morosité les rares fois où elle y voyait la locataire s'y asseoir et manger seule. Cette dame n'avait pas de téléphone à consulter, pas d'ordinateur posé sur le plan de travail, rien qu'une assiette à priori froide et un verre de ce qui ressemblait à du vin, très rouge. Souvent, cette dame regardait la chaise vide voisine et, sa fourchette en l'air et son visage impavide, elle paraissait réfléchir.

Ce n'était pas la fenêtre la plus intéressante, certes, mais elle lui donnait étrangement l'impression que sa situation à moindre moyens n'était peut être pas la plus malheureuse.
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MessageSujet: Re: Fenêtre sur qui ?   Fenêtre sur qui ? EmptyMer 17 Juil - 15:46

Fenêtre sur qui ? Indifference1

Il s'appelait Terry Berry.
On en avait fait une musique, au collège, de son nom.

Terry Berry
Tiny berries
Little Birdy
In his panties
Terry berry !

Terry Berry chouinait dans les toilettes. Il refusait de retourner à l'école ! Sa mère lui préparait ses gaufres préférées pour lui remonter le moral. "Voyons Terry, c'est très mignon d'être potelé.". Au début il s'en persuadait. Il pensait se faire peut être des idées. Mais sitôt retourné à l'école que "Terry Berry Little Birdy" circulait entre les tables.
Le lycée fut une seconde épreuve, plus difficile encore.
Pourtant, Terry Berry avait survécu aux moqueries.
Il avait continué à manger par mal être, avant de trouver une femme, par défaut, et de se lancer dans le business d'une salle de gym par vengeance. Lui, Terry Berry, celui qu'on avait considéré gros lard toute sa vie, volait maintenant l'argent de ces superficiels ayant jadis fait son malheur ! Sa boutique cachée à l'arrière d'un sex shop, oh que n'avait-il pas assisté aux vices humains, oh qu'il s'était senti supérieur, au final, à cette plèbe de pervers et d'obsédés !

Puis, Terry était tombé sur cette contrôleuse avec son calepin à la main. L'expression sur le visage de cette salope avait charrié tous ses mauvais souvenirs de l'école. "Mon dieu Terry, surveille un peu ton langage !" avait minaudé son insupportable femme. "Mais puisque je te dis, Martha, qu'on mettra la clé sous la porte ! Tu n'as pas encore compris ?! Le genre de crapules que c'était ?! Tu n'as pas compris ?!" Il s'était échiné à lui ouvrir les yeux, tapotant son doigt sur la carte de visite de cette "Zira Letsvana".
Elle l'avait regardé, d'un air de poisson frit.
"Mon chéri... je ne comprends pas."
Oh mais quelle idiote de femme !
Il voulait parler du genre qui l'avait rabaissé tout le long de sa scolarité ! Avec son allure suffisante et son sourire en coin : il le savait très bien !

Aujourd'hui, Terry Berry dormait dans le métro.
Sa femme et ses gosses... bon débarrât ! Demeurés et impotents, il n'avait plus besoin de personne, plus besoin.. Il s'était lancé dans sa petite vengeance contre celle qui avait détruit sa vie. Il avait trouvé un numéro qui ne paraissait plus attribué. Il avait eu de la chance, un heureux hasard. Trois semaines à glaner ses infos, en dépit de son malheur, il continuait de le refiler à chaque personne qu'il pourrait. Aujourd'hui, il vivotait dans son petit foyer pour sans domicile fixe. Ses maigres économies allaient à l'alcool. A chaque fois qu'une belle nana traversait le couloir du métro, il l'arrosait d'insultes salaces. Avec ses hauts talons, sa jupe courte et son menton levé, voilà qu'elle prenait un air outré !


"T'as qu'à pas t'habiller comme une pute si c'est pour jouer les prudes !" qu'il beugla, à moitié saoul, avant d'éclater d'un rire gras à côté des passants gênés qui faisaient mine de ne -surtout- pas le voir.

"Bandes d'idiots..." Il renâcla, s'essuyant le nez du revers de sa main.
Deux hommes assez costaud qui passaient par là lui balancèrent des pièces à la figure... pas au sol, mais à la figure ! Tout rouge qu'il était, Terry gonfla ses poumons :
"si vous croyez que ça vous donne le droit de.... !"

Il se tut. Au lieu de continuer leur chemin, les hommes s'approchèrent. L'un d'eux s'accroupit, juste devant lui.

"Le droit de quoi ?" que l'homme demanda calmement. Terry cligna des yeux. Son voisin lui décocha un sourire amène. Les bras croisés sur ses jambes, il tourna sa tête vers son compère.

"T'as vu, Tom ? Aujourd'hui, même les SDF ont plus de savoir vivre. Tu trouves que c'est normal ça, Tom ?"

"Nan, nan c'est pas normal." répondit l'autre d'un ton absent : resté debout, les mains dans les poches de son pantalon noir, il observait les allers et venues des gens, comme si... comme s'il "surveillait", en fait.
Terry balbutia des explications que le mélange de colère et d’hébétement rendait confuses.


"Terry Berry, c'est toi ?" poursuivit l'homme.

Halluciné par la scène, ledit Terry jeta un coup d'oeil à sa bouteille; il doutait que l'alcool puisse le faire délirer comme ça.


"Je... Je.. Oui ? Mais, qui... qui le demande... au juste ?"

Il inspira bien fort pour s'offrir de la contenance. "Merde Terry, t'es un survivant qui en a essuyé ! C'est pas deux sans cervelle qui vont t'intimider !" pensa-t-il

"Super, Terry. Tu connais la bonne nouvelle ? T'as gagné au loto."
"Que.. quoi ?" demanda-t-il, déconcerté.

L'autre pouffa de rire.


"Arrête de le faire marcher, déjà qu'il tient plus debout."

L'homme face à lui prit un air faussement inquiet.

"C'est bien vrai ça, Terry, que t'as pas l'air en forme ! Allez viens mon gros, on va t'aider."

Terry se colla au mur, hors de lui, mais, surtout, effrayé.

— Qui que tu traites de gros et... OOOH ME TOUCHE PAS SALE MACAQUE ! ÔTE TES SALES PATTES POILUES !

Il hurlait. Il hurlait dans le métro, aux yeux et aux oreilles des passants. Sa bouteille se brisa quand les deux hommes lui attrapèrent les bras pour le soulever. Il fut traîné jusqu'aux escalators avec des efforts manifestes car il se débattait, il se débattait ! Et personne ne l'aidait.
Les gens se contentaient de ralentir l'allure, étonnés et apeurés. Mais personne ne l'aidait.
Terry Berry se faisait littéralement kidnapper, au regard d'un monde indifférent.
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MessageSujet: Re: Fenêtre sur qui ?   Fenêtre sur qui ? EmptyDim 3 Nov - 1:05

Il y avait une telle habitude dans les gestes de son collègue que Pawel ne lui posait pas trop de questions ; des signes à ne pas ignorer, quand un homme retournait des morceaux de chairs comme un bûcheron amasse du bois, on ne posait pas trop de questions.. Dimitri avait déjà nettoyé la scie. Et lui, il apportait les bidons qu'il faudrait remplir. Le masque claqua dans le sous-sol.
Faire disparaître un corps n'était, étonnamment, pas si compliqué. C'était plutôt d'en effacer la vie, laissée derrière, qui posait problème.
Là encore, il ne posait pas de questions. Jamais aucun flic ne s'était pointé ici, et Pawel n'avait aucune envie de savoir comment ils s'y prenaient, les tatoués, pour sous-entendre les disparitions : un voyage aux caraïbes, un suicide dans la Tamise, il lui semblait bien avoir capté des explications, un jour, à propos de retraits d'argent, d'un appartement loué ailleurs, un étonnant moyen d'en blanchir un peu, et ça, ce genre de nettoyage, ceux des souvenirs, c'était le compliqué de la tâche...
Dimitri chantonnait son hymne natale sous son masque qui le tenait à demi protégé des vapeurs chimiques et il versait les bouteilles de produits dans les grands bidons. Pawel enfilait ses gants en silence.
Ils avaient pris le pli de ne pas parler. C'était devenu fatiguant de parler...
En partie, à force d'essuyer trop de cris.

- - - - - - - -

Elle est où ?
Dans la cuisine.
La ... cuisine ?
Ouais. Elle mange, c'est tout.

Ils se regardèrent un court instant. L'autre penaud haussa des épaules, jugea quand même bon de lui dire "qu'il vaudrait mieux pas trop la déranger." Il le remercia par principe. Dans la cuisine, il y avait une brochette de russkiy. Ils restaient debout adossés contre le mur porteur, certains les bras croisés, et ils regardaient la femme à table qui mangeait sa soupe. On aurait dit qu'ils assistaient à un documentaire animalier, et que l'animal risquait de sortir de l'écran.
Lui préféra ouvrir le frigo pour se faire un sandwich. Quand il passa près d'elle, la thusienne eut un mouvement de recul : ses yeux se levèrent vers les siens.

— J'ai faim qu'il lui assura avec lenteur, en russe. La cuillère qu'elle tenait tremblait un peu, alors que sa main ne bougeait pas, pas du tout. Les autres observèrent la scène avec une nouvelle curiosité ; l'un d'eux alla jusqu'à sourire. Depuis près d'une semaine ils s'ennuyaient ferme...
Elle ne dit rien. Alors il passa à côté d'elle, alla vers le tiroir. Mais au moment de tirer dessus, celui-ci resta bloqué.
Quelques uns se gaussèrent.


— Un problème ? Demanda-t-elle, de sa voix totalement impersonnelle. La main sur la poignet du tiroir, les rires à côté de lui redoublèrent. Il ne releva pas, relâcha la poignet pour ouvrir son morceau de pain à la main, y foutre dedans fromage et jambon, tant pis pour le beurre.

— Barkok va te materner encore longtemps ? qu'il demanda d'un ton détaché, mordant dans son sandwich. Sous l'audace de sa question, les rires moururent. Zira garda le silence. Finissant sa soupe, elle ne lui accordait plus d'importance. Satisfait, il trouva ce moment opportun à son départ. Mais dès que son pied passa la sortie, la porte se referma brutalement sur lui. Il se la prit en pleine poire, jura, une main sur son nez. Une vive douleur lui taillada le bras et il tituba en arrière.

— Espèce de...
— Surveille ton langage.


Ce n'était pas Zira qui venait de parler. C'était Barkok. Il se figea, et plus personne ne riait. Le boss rouvrit la porte qu'il lui avait refermée dessus, c'est là qu'il sentit, avec plus de fulgurance, son bras le brûler au niveau de son dernier tatouage, encore à vif.

— Va. trancha Barkok qui lui fit signe de dégager. L'homme lança un dernier coup d'oeil machinal à Zira : elle ne réagissait pas et continuait de manger comme si rien ne s'était produit, comme... un animal sauvage.

— Dégage, durak, dépêche-toi ! siffla Barkok entre ses dents, le saisissant par le col pour le pousser brusquement vers la sortie.
Sans bien trop savoir comment, il comprit sa bêtise, et son erreur. Comprit que Barkok venait probablement de lui sauver la vie.
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MessageSujet: Re: Fenêtre sur qui ?   Fenêtre sur qui ? EmptyDim 5 Avr - 0:36

Fenêtre sur qui ? AAFUAAAAREA7IAIAAAAABCIB6QA7777774AAAAAA3AAVQAQA

Il lui avait fallu un moment pour comprendre : au moins ça, parce qu'il y avait pas mal de choses chez Zira qu'il ne comprenait pas.
Mais sa brûlure au bras, là où était le tatouage. Il lui avait fallu très exactement une nuit, la tête remplie du souvenir du boss qui l'expulsait de la cuisine, et des démangeaisons désagréables du poignet jusqu'au coude, pour comprendre que la brûlure n'avait rien à voir avec Barkok - dont il n'avait jamais saisi la nature complète de son pouvoir- Que dans un tatouage, il y avait des particules métalliques. 6 % de nickel, et il ne savait plus combien de chrome.
Il se demandait, si Barkok ne s'était pas pointé, il se serait passé quoi avec son bras ? Dans le noir de sa chambre, il leva celui-ci, crispa et décrispa sa main pour faire bouger le léviathan à la lueur faiblarde du matin.
Il n'avait pas dormi de la nuit.  Souvent il ne trouvait pas le sommeil. Il avait fini par se dire qu'à force d'enfoncer une cheville de fixation dans le crâne d'un homme on creusait un trou dans sa propre tête, que là dedans les rêves coulaient, et avec eux tout le sommeil.
Ou alors c'est qu'il buvait trop de café.

Allongé seul, il trouvait le vide des draps lancinant. Les prostitués ne manquaient pas quand l'envie se faisait nécessaire, mais une fois le besoin assouvi il y avait cette autre sorte de vide, celui social, celui où on aurait voulu parler ou ne rien dire, mais pas seul.

Pour Barkok, là aussi il se demandait, parce que la solitude collait à la peau de l'homme comme ce léviathan sur son bras à lui. Il avait un fils, parfois là parfois en Russie. En dehors de ça, il ne s'attachait à rien ni à personne. C'était le boss, alors c'était normal vous diraient les autres. Mais quand Zira avait rappliqué, Pawel avait bien vu comment Barkok s'était comporté : différemment. Et il avait ces discrets réflexes à chaque fois qu'elle donnait l'air de manquer d'équilibre : à croire qu'il serait prêt à la rattraper si elle tombait.
A côté de ça, il avait eu ce drôle de sentiment en le regardant oeuvrer.
Comme si elle était juste, aux yeux du boss, la promesse d'une arme nouvelle.

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