₪ Temporalité : l'action se déroule à partir du 12 octobre 2021
Une explosion dans le Sud de Londres a ravagé une partie de la zone : à cause de l'accident d'une centrale electrique, c'est ce qu'on dit.
Une poignée de la population qui connait l'existence de la magie, pense détenir la véritable version de ce méfait. Et si la vérité était encore ailleurs ?
Londres semble continuer son rythme de vie inlassable, sans se douter de ses pertes de mémoire.
je regarde une énorme tique se noyer dans un verre ... à 18h, elle est toujours en vie. [oké ne faites jamais ça. elle a fini par dégorger et c'est immonde. elle semble morte. mais a-t-elle laché ses milliers d'oeufs dans l'eau en crevant ? j'ai caché le verre, j'sais pas quoi en faire, j'lui remets de l'eau régulièrement ou cas ou quelque chose voudrait sortir ...]
j'aurais du faire ça :
AMES SENSIBLES ET ARACHNOPHOBES (mais pas que), JE VOUS DECONSEILLE CE SPOIL:
en écrivant la dessus j'ai fait ma ptite recherche qui m'a confirmé qu'il s'agit bien d'eau oxygénée dans la seringue. j'avais vu cette expérience y a quelques années et je me demandais bien de quel produit il pouvait s'agir. ça m'intéresse car moi aussi j'aime torturer les tiques (ou pas ... mais c'est jouissif, quand meme, quand je pense qu'une seule de ces sales bêtes infectées pourrait tuer mon chien en moins de 72 heures.)
quand est ce qu'on maaange ? quand est ce qu'on arriiiive ? c'est quand Noeeel ? c'est quaaand le prochain event ?
Amaya Blair
Amaterasu and co
Carte ID Métier: Artiste peintre Talents/Pouvoirs:
Âge du personnage :
26
Messages :
319
Localisation :
En pleine crise existentielle
Distinctions :
Sujet: Re: Big Ben parlant Mar 21 Mai - 6:02
Quand tu ne peux pas dormir depuis 4h40, que tu ne peux rien faire dans la maison, que tu t'enfermes dans le bureau avec de la musique, du moins jusqu'à ce que le sommeil revienne.
hi~ il est 02h53, j'me suis fait le plaisir de la virée nocturne pour une petite connexion sauvage. et désormais dans exactement un an j'aurai trente ans.
j'pense bien à vous, bon w-e !
Amaya Blair
Amaterasu and co
Carte ID Métier: Artiste peintre Talents/Pouvoirs:
Âge du personnage :
26
Messages :
319
Localisation :
En pleine crise existentielle
Distinctions :
Sujet: Re: Big Ben parlant Jeu 25 Juil - 11:56
Quand tu sais que tu dois prendre la pire décision de ta vie, que tu repousses l'échéance depuis 15 ans mais qu'aujourd'hui ça te semble inéluctable. Quand ceux qui ne savent pas vont te juger une fois de plus. Quand ceux qui savent vont comprendre et acquiescer. Quand tu sais que tu vas recevoir des appels pour une leçon de moral.
Quand tu n'as plus 12 ans et que tu décides de prendre le bélier par les cornes pour ne plus te faire piétiner.
Il y aura eu un avant, il y aura un après. Que ceux qui en pâtiront me pardonnent.
Il est 11h56 et j'ai un besoin maladif d'écrire pour oublier.
Il avait entendu pas mal de victimes décrire leur agresseur : des gars immenses, des facièes de brutes, des mains comme des assiettes. Et puis on arrêtait le gars, et il arrivait que la victime soit déçue de trouver le géant si étriqué, si ordinaire. Quant à lui, vingt-cinq années de police lui avaient appris à redouter les gens ordinnaires et à tendre la main aux géants.
Ca me restera en mémoire. Je trouve que c'est si vrai, on retrouve dans l'abjecte de certains comportements humains le genre de gonze que t'imaginerais jamais capable d'avoir un esprit aussi tordu, si tu le croisais en ville, tu n''imaginerais pas. La frustration de l'ordinaire on dirait.
j'ai l'impression que noel dure 1 mois now, les déco de partout, les vitrines, les pubs. Sinon on m'a installé une extension sur google chrome en me disant "c'est trop bien ca corrige automatique tes fautes" et en fait quand j'écris ça m'en crée
allez hop on désinstalle
Lucie Stithe
attache-moi si tu peux
Carte ID Métier: Barmaid puis vendeuse de potions sur mesure à domicile. Talents/Pouvoirs:
Messages :
197
Distinctions :
Sujet: Re: Big Ben parlant Mar 14 Juil - 18:46
18h45.
Aujourd'hui, j'ai eu en consult une gamine de 22 ans qui revenait de "free party" en foret, salade de langues pour tout repas.
cette vidéo résume assez ce que je ressens au quotidien, ma raison d'être, la chance d'être, sur cette planète-ci, durant l'infinitésimale courte période de temps -à l'échelle de l'univers- où la vie s'exprime. Alors ui, ça rend assez vétuste notre condition, notre société et nos légers soucis du quotidien. Mais c'est ce qui fait que je ressens une forte émotion, indescriptible et à couper le souffle, à chaque fois que je regarde à travers mon telescope, une incroyable prouesse technique et un magnifique condensé à l'échelle des trillions d'année qui nous suivront. Avoir fait partie de ça, à jamais
Y'a les sous titres en francais disponible
Bonne journée les bichons, j'espère que cette vidéo vous remuera autant qu'elle m'a remuée la première fois où je suis tombée dessus.
gare de caen, un hotel Ibis, bas de gamme pas de clim, pas de ventilo, une chaleur -je dois l'admettre- quasi suffoquante, peut-être car la fenêtre est restée fermée toute la journée, il suffit de prendre des douches, de s'estimer heureux du repos ils ont posé une chaine à la fenêtre, elle ne peut pas s'ouvrir en grand : à cause de l'escalier de secours mitoyen, des gens peu recommandables qui vivotent de nuit. je suis descendue acheter une bouteille d'eau, et deux canettes fraiches de thé dans le kebab d'à côté, les yeux qui regardent ailleurs parce qu'à la sortie de l'hotel des hommes trenailles, proche d'un PMU, l'alcool déli les langues, j'ignore les "salut", c'est toujours ce qu'il y a de mieux à faire, ignorer je remonte, on m'ouvre la porte, me sort un mot gentil, les yeux qui disent merci je ne m'attarde pas, quand on a pas les moyens de s'évader, qu'on a appris à s'amuser de la sorte, ça doit être un échappatoire comme un autre de passer ses soirées à parler sur un trottoir, à y boire ou fumer des joints chaque soir pour oublier la routine morne, je ne les blâme pas, j'ai appris que les plus discrets pouvaient être les plus tordus. je remonte, premier étage, chambre 121, j'ai l'impression d'être seule, c'est vide sur tmc, poirot. c'est vieillot pour la majorité de gens, moi j'ai toujours aimé, je le laisse évoluer en fond, comme je l'ai toujours vu évoluer dans les bouquins, la musique du générique me rappelle l'amerturme des écorces d'orange que je macheais, enfant, sur le balcon de la grande maison, le livre d'agatha christie, propulsée des décennies en arrière, c'est ce même détective belge : l'une des rares adaptations que je trouve fidèle à l'idée que je m'en faisais sur le papier petit ordi du boulot que j'exploite pour écrire. mon tabouret ressemble à un légo vert, morceau de plastique, tout est très propre dans la chambre, covid oblige, l'hotel n'a pas les moyens de s'essuyer des réclamations couteuses. Une canette de bue, j'ai laissé l'autre et la bouteille d'eau dans l'endroit le moins explosé à la chaleur, je sais qu'elles se réchaufferont d'ici une demie heure, que je n'ai déju plus soif, mais plus tard dans la nuit, ici, il n'est pas très conseillé de sortir seule. Mon casque sur les oreilles, voir poirot m'a donné envie de ré-écouter : five little pigs -la connexion wifi s'est coupée, mais elle s'est relancée. je crois que le manque de clients dans l'hotel est lié au covid. test fait hier avant de rentrer, negatif - aucune psychose de mon côté, c'est comme si la pandémie avait rappelé aux gens qu'ils pouvaient mourir, que ces derniers, nourris de confort, avaient étouffer l'idée des dangers. mon telephone a sonné durant mon sejour, une mauvaise nouvelle, la précarité de la vie revient sans cesse, je crois que cet aspect du vivant ne m'a jamais quitté, ça rend une petite chambre chaude comme un sauna appréciable, surtout avec un petit ordi, et des textes à écrire : écrire ailleurs, près d'une gare, dans un café miteux, dans un car qui roule, dans une chambre à la fenêtre chainée, avec les cris des badeaux du trottoir, c'est comme tracer une ligne dans les journées, c'est lier l'écriture à la vie -celle de partout- , les rendre indissociables, leur donner une teneur, une ampleur qui se grave entre le souffle, le mouvement et le goudron. j'écrirai ce soir, puisque j'ai le temps, que ce dernier est clément, à chaque fois magique dans sa simplicité, dans les détails d'une routine qu'on oublie de regarder. et puis bientôt le soleil se couchera, il fera plus frais : l'air agréable peut passer, même à travers l'espace chainé, plus mince, d'une fenêtre entrouverte.